La piste accidentelle est évidemment privilégiée pour expliquer le crash du CASA 295 de l'Armée de l'Air Algérienne, en Lozère (France), mais plusieurs zones d'ombre subsistent. La queue de l'appareil, retrouvée intacte et des témoignages parlant d'un objet en chute libre pris pour un parachute tombant du ciel, font penser à une explosion ou à une dislocation dans les airs de l'appareil. Cette piste est d'autant possible que le WGF a subitement disparu des écrans radars, alors qu'il était au niveau 15 000 pieds, sans pour autant que l'équipage n'ait affiché de code 7700 sur son transpondeur ni même lancé par radio de "Mayday" signalent l'incident et la perte de contrôle de l'appareil.
Alors, collision avec un avion de chasse français, la zone grouille d'appareils et de bases aérienne, ou explosion en vol, sachant que l'appareil était bourré de papier? Il faudra attendre l’enquête du BEA et l'analyse des enregistreurs de vol, qui se trouvent à l'arrière du fuselage, pour en savoir plus.
En attendant ce sont trois membres qu'équipage et officiers de l'AAF, ainsi que deux militaires et d'un civil, employé de l'hôtel des monnaies qui dépend de la Banque d'Algérie.
Pour rappel, l'avion transportait du papier fiduciaire destiné à l'impression, en Algérie, de billets de banque.
Pour information, les Casa des forces aériennes Algériennes sont de fabrication récente, le WGF est même le dernier appareil a avoir été réceptionné.
Nos pensées vont aux victimes du crash et à leurs familles.