Il semblerait que l'Algérie ait retenue les leçons du terrible naufrage du navire Béchar et de l'échouage du Batna en novembre 2004 en accordant un investissement colossal dans le domaine de la recherche et du sauvetage en haute mer. Après l'acquisition d'hélicoptères spécialisés en SAR (Merlins et SuperLynx), le Commandement des Forces Navales a commandé trois remorqueurs lourds de haute mer, afin de sécuriser ses trois façades maritimes et même jouer un rôle majeur dans la sécurité maritime en méditerranée.
Nous reprenons ci dessous l'excellent article de Mer et Marine afin de vous donner un meilleur éclairage.
L'Algérie se paye trois sisterships de l'Abeille Bourbon
Le remorqueur algérien El Moundjid (type UT 515 CD) à Brattvaag, fin octobre
crédits : PHOTO : ODDGEIR REFVIK / SKIPSFARTS FORUM |
05/01/2012
L'information n'aura pas été simple à trouver mais après de longues recherches, on sait enfin qui a commandé trois grands remorqueurs d'assistance et de sauvetage dérivés des Abeille Bourbon et Abeille Liberté, livrées en 2005 et affrétées par la marine française. Il ne s'agit en fait pas de l'Afrique du sud, comme on l'a cru un moment, mais de l'Algérie. Et c'est une grosse surprise puisqu'avec de tels moyens, le pays sera à même de devenir l'un des premiers acteurs du sauvetage maritime en Méditerranée. Grâce à ces puissants remorqueurs, à même de porter assistance aux plus gros navires de commerce, la marine pourra assurer efficacement la sécurité maritime au large des côtes algériennes, où transitent de très nombreux bateaux (notamment les porte-conteneurs géants des lignes Asie - Europe), tout en disposant de moyens adéquats pour intervenir sur la flotte de tankers qui vient s'approvisionner dans les terminaux pétroliers et gaziers algériens.
L'Abeille Bourbon (© : ROLLS-ROYCE)
L'Abeille Liberté (© : MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU)
Un secret bien gardéC'est en juillet 2010, au détour d'un communiqué de presse évoquant plusieurs commandes, que Rolls-Royce avait annoncé la signature d'un contrat portant sur le design et la fourniture d'équipements pour trois remorqueurs de haute mer du type UT 515 CD. Mais le groupe Britannique n'a jamais, depuis, révélé le nom de l'armateur, se contentant de préciser qu'il s'agissait d'un nouveau client. Le secret a également bien été gardé chez STX, chargé de la construction des navires. Jusqu'à ce que les listings des bateaux réalisés en Norvège finissent par trahir la réalisation des remorqueurs dans le chantier STX OSV de Brattvaag. Ils ne portaient alors que les numéros de coque du constructeur (Hull 745, Hull 746 et Hull 747). Très récemment, une nouvelle pièce est venue s'ajouter au puzzle avec la publication de photos des remorqueurs sur un blog norvégien. On pouvait y voir des sisterships des Abeille Bourbon et Abeille Liberté en achèvement à flot, peints en gris. Mais il n'y avait aucun nom, ni pavillon, permettant de déterminer leur appartenance. Il a fallu attendre les essais finaux de la tête de série (Hull 745), fin décembre, pour découvrir grâce aux informations AIS (système d'identification automatique des bateaux civils) que le navire, baptisé El Moundjid, battait pavillon algérien. De là, d'autres recherches ont permis de trouver des images du second bâtiment de la série (Hull 746), photographié le 16 septembre dernier devant Istanbul par un « shiplover », qui n'était alors pas parvenu à déterminer l'identité du bateau. Mais celui-ci était en cours de remorquage entre la Roumanie et la Norvège, ce qui a permis de savoir que la coque avait été réalisée par le chantier roumain STX de Tulcea pour être finalement achevée à Brattvaag.
Le second bâtiment à Istanbul, en septembre 2011 (© : ANTONIO ALCARAZ ARBELO / SHIPSPOTTING)
Des livraisons s'échelonnant jusqu'en septembre
Long de 86 mètres pour une largeur de 18 mètres, l'El Moundjid, qui porte le numéro 701, a atteint lors de ses essais la vitesse de 20 noeuds. Il s'agit d'une version améliorée des remorqueurs d'intervention, d'assistance et de sauvetage (RIAS) français, qui présentent une capacité de traction au point fixe de 200 tonnes. Commandés par le ministère algérien de la Défense, ces navires seront utilisés pour la protection des côtes et l'assistance aux navires de commerce en difficulté. Le remorqueur, dont la livraison était prévue fin décembre, est encore à Brattvaag et devrait gagner prochainement l'Algérie. Quant à ses deux sisterships (les 702 et 703) dont on ne connait pas encore les noms), leur livraison est prévu en juin et septembre prochains. Les nouveaux remorqueurs devraient être basés à Alger, Skikda et Oran. On notera que Rolls-Royce, qui a conçu le design UT 515 CD et livré de nombreux équipements de ces bateaux, a assuré la formation des équipages dans son centre d'entrainement norvégien d'Ålesund.
Les deux premiers remorqueurs à Brattvaag (© : ODDGEIR REFVIK / SKIPSFARTS FORUM)
L'Abeille Bourbon (© : ROLLS-ROYCE)
L'Abeille Liberté (© : MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU)
Un secret bien gardéC'est en juillet 2010, au détour d'un communiqué de presse évoquant plusieurs commandes, que Rolls-Royce avait annoncé la signature d'un contrat portant sur le design et la fourniture d'équipements pour trois remorqueurs de haute mer du type UT 515 CD. Mais le groupe Britannique n'a jamais, depuis, révélé le nom de l'armateur, se contentant de préciser qu'il s'agissait d'un nouveau client. Le secret a également bien été gardé chez STX, chargé de la construction des navires. Jusqu'à ce que les listings des bateaux réalisés en Norvège finissent par trahir la réalisation des remorqueurs dans le chantier STX OSV de Brattvaag. Ils ne portaient alors que les numéros de coque du constructeur (Hull 745, Hull 746 et Hull 747). Très récemment, une nouvelle pièce est venue s'ajouter au puzzle avec la publication de photos des remorqueurs sur un blog norvégien. On pouvait y voir des sisterships des Abeille Bourbon et Abeille Liberté en achèvement à flot, peints en gris. Mais il n'y avait aucun nom, ni pavillon, permettant de déterminer leur appartenance. Il a fallu attendre les essais finaux de la tête de série (Hull 745), fin décembre, pour découvrir grâce aux informations AIS (système d'identification automatique des bateaux civils) que le navire, baptisé El Moundjid, battait pavillon algérien. De là, d'autres recherches ont permis de trouver des images du second bâtiment de la série (Hull 746), photographié le 16 septembre dernier devant Istanbul par un « shiplover », qui n'était alors pas parvenu à déterminer l'identité du bateau. Mais celui-ci était en cours de remorquage entre la Roumanie et la Norvège, ce qui a permis de savoir que la coque avait été réalisée par le chantier roumain STX de Tulcea pour être finalement achevée à Brattvaag.
Le second bâtiment à Istanbul, en septembre 2011 (© : ANTONIO ALCARAZ ARBELO / SHIPSPOTTING)
Des livraisons s'échelonnant jusqu'en septembre
Long de 86 mètres pour une largeur de 18 mètres, l'El Moundjid, qui porte le numéro 701, a atteint lors de ses essais la vitesse de 20 noeuds. Il s'agit d'une version améliorée des remorqueurs d'intervention, d'assistance et de sauvetage (RIAS) français, qui présentent une capacité de traction au point fixe de 200 tonnes. Commandés par le ministère algérien de la Défense, ces navires seront utilisés pour la protection des côtes et l'assistance aux navires de commerce en difficulté. Le remorqueur, dont la livraison était prévue fin décembre, est encore à Brattvaag et devrait gagner prochainement l'Algérie. Quant à ses deux sisterships (les 702 et 703) dont on ne connait pas encore les noms), leur livraison est prévu en juin et septembre prochains. Les nouveaux remorqueurs devraient être basés à Alger, Skikda et Oran. On notera que Rolls-Royce, qui a conçu le design UT 515 CD et livré de nombreux équipements de ces bateaux, a assuré la formation des équipages dans son centre d'entrainement norvégien d'Ålesund.
Les deux premiers remorqueurs à Brattvaag (© : ODDGEIR REFVIK / SKIPSFARTS FORUM)
bon courage marin d'eau douce
RépondreSupprimerca sent l'ironie mais bon y a le pseudo aussi qui l'est pas mal. mais bon ici la règle est tant qu'il n'y a pas d'insultes il n'y a pas de censure :D
RépondreSupprimer@Bourrico:
RépondreSupprimerL'i mayalhag'ch lel'a3angoud igoul hamed ;-)
et pour notre marine, bravo et bonne continuation.
pour secret-difa3 merci d’être là.
Trois machin de secours à la fois ,là on retrouve le comportement de l'Algerien Lambda qui craignant de moults penuries commence pas stoquer n'importe quoi, en occupant son espace d'habitation ,en prevision d'ephemeres dificultés lesquelles finalement ne se produisent qu'une fois par siecle.?Les commandes auraient pu etre espacées,de quelques années , pour finalement digerer la techno et maitriser la gestion et prolonger la longevité du materiel en ayant un module sous la main sur une durée de 50 ans à 60 ans!!
RépondreSupprimersincèrement je pense que c'est un par façade maritime. puis vu le trafique maritime intense il y a parfois besoin de ces moyens.
RépondreSupprimer"tout en disposant de moyens adéquats pour intervenir sur la flotte de tankers qui vient s'approvisionner dans les terminaux pétroliers et gaziers algériens."
SupprimerIl est important d'assurer la sécurité des tankers en ces temps de forte concurrence gazière en Europe et dans le monde(ouverture de nouveaux gazoducs russes, gaz de schiste US).
message au Webmaster lu sur el watan ce jour.
SupprimerCoopération algéro-russe : Rosoboronexport livre 120 chars T-90S à l’Algérie
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le 25.02.12 | 01h00 1 réaction
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Une source proche de la direction de l’agence russe en charge des exportations du complexe militaro-industriel Rosoboronexport et du manager de la société Rostechnologii ont annoncé au journal Vedomosti (Les Nouvelles), un quotidien économique russe, que Rosoboronexport a conclu un accord, à l’automne dernier, pour la vente de 120 chars T-90S à l’Algérie.
L’information, rapportée hier par le site «larussiedaujourdhui.fr» précise que l’accord est en réalité le prolongement de contrats précédents en vertu desquels 185 chars T-90S ont été déjà livrés à l’Algérie en 2009. Selon la même source, «le contrat avec l’Algérie fait partie d’un paquet d’accords sur la livraison d’armes destinées à l’armée de terre pour un montant de plus d’un milliard de dollars».Des contrats qui ont vu le jour «suite au renforcement de l’instabilité dans la région provoqué par les révolutions en Tunisie et en Egypte ainsi qu’à la guerre en Libye», explique un responsable proche de la direction de Rosoboronexport. Le journal souligne que le porte-parole de Rosoboronexport s’est refusé à tout commentaire.
Quant au représentant de l’usine où ont été fabriqués lesТ-90S, il n’a pas souhaité parler des contrats, mais a déclaré qu’en 2012, le montant dégagé grâce aux livraisons de technologies de guerre serait sept fois plus élevé qu’en 2011.
En 2010, la Russie n’a exporté que 26 chars T-90S : 20 à l’Inde conformément à un accord datant de 2007 (relatif à la livraison de 124 chars et de 223 véhicules) et 6 au Turkménistan.
Ces deux dernières années, la Chine est devenue le plus grand pays exportateur de chars au monde, dépassant la Russie. Mais en 2012, les nouveaux contrats permettront à la Russie de dépasser à nouveau dépasser la Chine, conclut le journal.
Lyes Mechti
l'algerie etait une puissance maritime depuis des lustres donc elle ne fait que renoué avec son passé glorieux et il ne faut pas occulté les freres barberousse e kheireddine ils sont algeriens et si ca gene quelques un tant pis pour eux on dit les chiens aboient mais la caravane passe
RépondreSupprimercest un moyen de securité surtout pour la sauvegarde des vies en mer. le secteur maritime est dans une situation critique il faut venir en aide cest un domaine exceptionnel voir reglementation des gen des mer internationale. personnel navigant maritime
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