mercredi 14 décembre 2011

Top secret! La guerre froide aérienne Algéro-Marocaine

Si tout le monde ou presque se doute de l'existence d'une "guerre froide", toujours persistante, entre l'Algérie et le Maroc, très peu en connaissent le volet aérien.
De 1975 au début des années 90, une intense activité aérienne, parfois ponctuée de combats, a eu lieu sur la bande frontalière Algéro-Marocaine. Ceci sans parler des efforts anti-aériens entrepris par le Polisario, sur ses terres, contre le Maroc et qui a pratiquement décimé l'aviation Alaouite.
Par deux fois des avions portant la cocarde rouge ont essayé d'user un supposé droit de poursuite contre des éléments du Polisario en territoire Algérien, on été abattu, selon le site "ejection history" qui recense les crash (accidentels ou pas) d'avions militaires dans le monde.
L'écrivain et journaliste, spécialiste de l'aviation, Tom Cooper raconte l'histoire d'un Mirage F1 marocain qui, en 1986, se mit à poursuivre une colonne sahraoui à l'intérieur du territoire Algérien. Immédiatement détecté, il fut pris en chasse par deux Mig 21 Algériens qui le guidèrent vers la zone de couverture d'une batterie anti-aérienne. Le Mirage F1, illuminé par le radar mais volontairement épargné a du s'engager dans des manœuvres évasives, larguant au passage et en urgence, réservoirs de carburant et armement. La batterie Algérienne l'aura laissé s'épuiser jusqu'à ce que le pilote décide de fuir au Maroc.

vendredi 9 décembre 2011

Exclusif! Les premières photos des nouveaux hélicos de la Police et de la Protection Civile

Depuis quelques mois en formation accélérés en Italie, les futurs équipages des hélicoptères de la DGSN et de la Protection Civile auront très bientôt l'occasion de tester leurs propres appareils avec marquages Algériens.
Il s'agit d'Agusta Westland 109 (assez similaires à ceux de la Gendarmerie) pour la Police et des Agusta Westland 139, plus gros et plus endurants pour la Protection Civile, qui en recevra probablement six unités.
Ces hélicoptères seront, des leur réception, stationnés, au niveau de l'Aéroport Houari Boumediène d'Alger, où un hangar pour les moyens aériens de la Protection Civile vient d'être érigé. ceux de la DGSN rejoindrons les quatre EC255 écureuil déjà utilisés pour surveiller la capitale.

jeudi 8 décembre 2011

Top Secret! Amgala mon amour!

S'il y a une bataille ancrée dans l'imaginaire collectif en Algérie, c'est bien celle d'Amgala. Tout le monde, ou presque, en a entendu parler. Certains la décrivent vaguement comme étant une écrasante victoire sur l'armée Marocaine par delà nos frontières et d'autres insistent sur le caractère "spécial" des forces Algériennes qui y ont participé. Aucune source officielle n'a jamais donné de détails en Algérie, aucun journal ni livre n'en parle exhaustivement. Beaucoup des acteurs de cette (ces) bataille(s) ont disparu ou s'en tiennent au minimum d'informations.
Au Maroc, contrairement à l'Algérie, beaucoup de choses ont été dites, les acteurs de l'époque se sont évertués, trente années durant, à redorer le blason terni de l'armée du roi Hassan II en racontant un "certaine" version, en niant une des batailles et en affirmant qu'il s'agissait-là d'une agression Algérienne.
Soucieux de rétablir la vérité, nous vous proposons à travers cet article une tentative de description des deux batailles d'Amgala.

samedi 3 décembre 2011

Les Hélicoptères de la Présidence finalement mis en vente!

Notre article aura peut-être fait bouger les choses, les deux Super Puma du Groupement de Liaison Aérienne Ministériel (GLAM) ont été mis à la vente.
C'est un confrère Tunisien qui nous a alerté sur l'apparition des deux hélicoptères dans bon nombre de publications et de sites de vente de matériel aéronautique. En effet le site www.helipartner.net publie une annonce détaillée avec brochure explicative et photos des deux EC 225 VVIP Algériens et confirme surtout le peu d'heures de vol que ces deux appareils ont enregistrés, 706 heures pour le plus ancien et 483 heures pour le plus récent.

vendredi 2 décembre 2011

(Contribution) Programme spatial Algérien: Les réussites et les casseroles


Pour parler du programme spatial algérien, il faut remonter le temps, tout commence dans les années 70 avec la création de l’Institut National de Géodésie.
Ce dernier se transformera en CENTRE NATIONAL DES TECHNIQUE SPATIALE, en 1988, il commence a collaborer avec le CNES français et la NASA notamment dans l’exploitation d’images satellites provenant de SPOT et LANDSAT, par la suite le principal projet du CNTS fut de développer le premier satellite algérien ALSAT.
Le projet fut officiellement lancé en 1998 et ce malgré les difficultés de l’époque (manque de financement, difficultés à collaborer avec les agences étrangères, troubles sécuritaires …) ,  après cela le CNTS signera en 2000 un accord pour développer le premier satellite Algérien avec le Britannique Surrey Satellite Technology Limited SSTL. Une équipe de 11 jeunes ingénieurs algérien a été choisi pour bénéficier du transfert de technologie auprès des britanniques, ces derniers travailleront pendant 2 ans, et deux satellites seront réaliser, le premier entièrement par les britannique et qui a été lancé le 28 novembre 2002 par une fusée Russe COSMOS, tandis que le second réalisé en parallèle par les algériens  se trouve encore aujourd’hui en statique dans les locaux de l’agence spatiale Algérienne ASAL.
ALSAT 1
Le microsatellite ALSAT 1A, de 100kg est basée sur la plateforme MICROSAT100 développée par le SSTL, il évolue en orbite basse a 687km d’altitude, et bénéficie d’une caméra d’un résolution moyenne de 32 mètres, ce dernier était intégré dans le programme britannique DMC (DISASTER MONITORING CONSTELATION ) comprenant en plus du satellite Algérien des satellites Britanniques Turques, Nigérians et Chinois, aujourd’hui cette constellation en est à sa 2eme génération avec des satellites à résolution supérieur. L’engin spatial Algérien avait une durée de vie initiale de 5ans, finalement il restera opérationnel jusqu'en 2009, ce qui constitue un véritable sucées pour un coût global de 15 millions de $, comprenant le know how, les 2 satellites, la station de réception des données, le lancement du satellite et la prime d’assurance.