Affichage des articles dont le libellé est ASAL. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est ASAL. Afficher tous les articles

mercredi 7 août 2013

"Efflorescence algale" Mais où est passé le satellite algérien?

Il semble que l'information donnée par Secret Difa3 il y a dix jours sur l'"Efflorescence algale", probablement causée par la pollution du lac de Reghaia à Alger, ait fait enfin réagir l'agence spatiale Algérienne ASAL.
L'agence a publié un suivi de l'évolution du phénomène aquatique sur son site web, montrant des images satellites prises entre le 23 juillet et le 03 août que une région qui va de l'Ouest d'Alger à l'Est de Bejaïa .
Ces photos, bien que n'étant pas de haute résolution, permettent de suivre la concentration de phytoplancton sur la côte et au large et ses déplacements à travers le littoral algérien.

Ce que dit l'ASAL à demi mot sur son site, c'est que ces images n'ont pas été prises par des satellites algériens, mais pas le biais d'engins d'une mini constellation spécialisée dans la surveillance environnementale. Faisant partie du programme de la NASA EOS (Earth Observing System), les deux satellites qui ont pris les images de moyenne résolution sont Terra et Aqua.

mercredi 5 juin 2013

Alsat2 : Satellites algériens et composants israéliens

In le Soir d'Algérie le 05/06/2013

Découvrir par hasard au dos d’une plaquette publicitaire qu’un des fournisseurs du programme spatial algérien est une entreprise de défense israélienne a de quoi étonner et pourtant, l’affichette publicitaire du géant européen EADS présente bien IAI Tamam comme faisant partie du groupe d’entreprises qui ont conçu la gamme de satellites ALSAT2.


IAI (Israël Aerospace Industries), à travers sa filiale Tamam, a fourni, selon les informations disponibles sur internet, des composants critiques de la suite électro optique des satellites algériens. Plus précisément, les équipements permettent à ALSAT2 de déterminer son orbite et son altitude. S’ils sont contrôlés à distance, ils sont en mesure de transmettre des informations erronées aux systèmes de guidage ou de prise de vue. Pour mieux comprendre les raisons de cette situation, il faut revenir à l’histoire du programme spatial algérien. Depuis la fin des années 1980, l’Algérie a connu deux programmes spatiaux et deux agences spatiales, correspondant en gros à l’avant Bouteflika pour le programme ALSAT1 et au Centre national des études spatiales (CNTS), puis à la décennie de règne de l’actuel Président à travers l’Agence spatiale algérienne (ASAL), créée en 2002, et le programme ALSAT2. Malgré le manque de financement et les troubles qu’a connus le pays, le CNTS avait réussi le pari de former en Grande-Bretagne une génération d’ingénieurs spatiaux, qui devaient, après avoir procédé au lancement d’un premier satellite ALSAT1 construit par SSTL à l’étranger, concevoir localement un certain nombre d’engins spatiaux. D’ailleurs, le fruit de leur labeur gît au niveau du siège de l’actuelle ASAL et n’a jamais été lancé. Pis encore, d’autres projets de micro et nano-satellites ont été proposés par ce groupe de 11 ingénieurs formés en Angleterre, mais n’ont pu voir le jour à cause d’entraves administratives. 

vendredi 2 décembre 2011

(Contribution) Programme spatial Algérien: Les réussites et les casseroles


Pour parler du programme spatial algérien, il faut remonter le temps, tout commence dans les années 70 avec la création de l’Institut National de Géodésie.
Ce dernier se transformera en CENTRE NATIONAL DES TECHNIQUE SPATIALE, en 1988, il commence a collaborer avec le CNES français et la NASA notamment dans l’exploitation d’images satellites provenant de SPOT et LANDSAT, par la suite le principal projet du CNTS fut de développer le premier satellite algérien ALSAT.
Le projet fut officiellement lancé en 1998 et ce malgré les difficultés de l’époque (manque de financement, difficultés à collaborer avec les agences étrangères, troubles sécuritaires …) ,  après cela le CNTS signera en 2000 un accord pour développer le premier satellite Algérien avec le Britannique Surrey Satellite Technology Limited SSTL. Une équipe de 11 jeunes ingénieurs algérien a été choisi pour bénéficier du transfert de technologie auprès des britanniques, ces derniers travailleront pendant 2 ans, et deux satellites seront réaliser, le premier entièrement par les britannique et qui a été lancé le 28 novembre 2002 par une fusée Russe COSMOS, tandis que le second réalisé en parallèle par les algériens  se trouve encore aujourd’hui en statique dans les locaux de l’agence spatiale Algérienne ASAL.
ALSAT 1
Le microsatellite ALSAT 1A, de 100kg est basée sur la plateforme MICROSAT100 développée par le SSTL, il évolue en orbite basse a 687km d’altitude, et bénéficie d’une caméra d’un résolution moyenne de 32 mètres, ce dernier était intégré dans le programme britannique DMC (DISASTER MONITORING CONSTELATION ) comprenant en plus du satellite Algérien des satellites Britanniques Turques, Nigérians et Chinois, aujourd’hui cette constellation en est à sa 2eme génération avec des satellites à résolution supérieur. L’engin spatial Algérien avait une durée de vie initiale de 5ans, finalement il restera opérationnel jusqu'en 2009, ce qui constitue un véritable sucées pour un coût global de 15 millions de $, comprenant le know how, les 2 satellites, la station de réception des données, le lancement du satellite et la prime d’assurance.