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vendredi 6 juin 2014

Débat sur l'industrie Militaire en Algérie

Vous pouvez télécharger l'intégralité de l'émission ici
http://radio-algeria.com:2197/ondemand/radiom/LR%20du%2005.06.2014.mp3

Voici la couverture qui a été faite de l'émission par Maghreb Emergent et El Watan

http://maghrebemergent.info/actualite/maghrebine/item/38014-lignes-rouges-le-nouveau-talkshow-de-radio-m-evoque-les-rates-de-l-industrie-militaire-algerienne.html

http://elwatan.com/actualite/faire-de-l-industrie-militaire-le-moteur-de-la-relance-economique-06-06-2014-260098_109.php



La Guerre secrète de l'Algérie en Libye

C’est, depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, la plus grande opération extérieure menée par l’armée algérienne.
Aucun officiel n’en a parlé et pourtant l’ANP serait, depuis le 29 mai, en guerre contre les groupes terroristes dans l’Ouest libyen. Le jour même du début de l’offensive, le quotidien the Times donnait l’information, citant le think tank britannique The Henry Jackson Society, dont un haut responsable annonçait un envoi de forces spéciales américaines, françaises et algériennes dans le Sud libyen avec pour principal objectif l’élimination des terroristes d’AQMI, la destruction de leur infrastructure d’armement, de communication et d’entraînement dans la région.

mardi 15 avril 2014

Corvettes C28A, les Djebel Chenoua réinventés?

La maquette des futures corvettes algériennes C28A, exposée au 14 eme DSA (Defense Services Asia Exhibition) qui s'est tenue cette semaine à Kuala Lumpur en Malaisie a franchement décue les amateurs de la chose militaire par son manque flagrant d'équipements offensifs modernes.
Corvette furtive lourde sur le papier, dotée d'excellents radars, dont le Smart-S MKII de Thales, la C28A a du mal a faire le saut technologique nécessaire pour la démarquer des corvette algérienne Djebel Chenoua, surtout en matière d'armement.
Les C28A affichent à peine deux batteries de 4 lance missiles C802 et pas de VLS, un sérieux coup pour la furtivité, un vieux système de défense anti aérienne FM90, copie chinois du Crotale français et quasiment les mêmes canons que ceux des Chenoua Algériennes.
En résumé, les C28A font pâle figure face aux Sigma, aux Gowind ou aux Sa'ar 5 et jouent dans la catégorie inférieur.

mardi 1 avril 2014

Documentaire. La destruction des Cadets de la Révolution, ou quand le régime se nourrit de ses élites!

Documentaire très intéressante sur la "liquidation" des Cadets de la Révolution. La plupart étaient orphelins de la Révolution Algérienne, leur persécution s'est poursuivie au sein de l'Académie Militaire, alors qu'ils étaient surveillés de prés et accusés de "gauchisme", les autorités de l'époque ont laissé faire les islamiste dans les écoles et académies militaires. Beaucoup sont tombés au champ d'honneur en combattant la menace terroriste et ils ont formé ces 40 dernières années l'épine dorsale de l'encadrement de l'ANP. 
Pour boucler la boucle et décapiter cette génération, ils furent systématiquement mis à la retraite après l'arrivée du duo Bouteflika-Gaid Salah à la tête du pays.
En 2010, plus de 350 anciens cadets dont des généraux, des dizaines de colonels et d'officiers supérieurs, se sont réunis à Tipaza pour la constitution d'une association. Les autorités à l'époque n'eurent pas le courage d'empêcher la réunion, mais ont néanmoins notifiés le général Oudai, du refus catégorique de leur délivrer un agrément. 
Ils sont des milliers a avoir usés leurs culottes sur les bancs des différentes ECR aux quatre coins du pays et ils sont à l'instar des milliers de militaires morts durant la décennie noire, ou les centaines de milliers de Chahid, les victimes des falsificateurs de l'histoire, pourtant d'une noblesse qu'on ne retrouve pas ailleurs, de l'Algérie indépendante.

Dans le documentaire il est possible d'entendre l'auteur Mohamed Moulesshoul (Yasmina Khadra), lui même ancien cadet de la Révolution dire "Gaid Salah a été injuste à notre encontre, il a détruit, par son régionalisme, notre institution et l'armée algérienne, d'une façon diabolique". Et d'autres d'affirmer que le plan de destruction des ECR est venu d'officiers issus de l'armée française.
L'histoire jugera ces paroles.


samedi 8 mars 2014

Et les Mi26T2 aussi...

Les bonnes nouvelles ne venant jamais seules, un site web Russe a diffusé les premières photos de la ligne d'assemblage des Mi26T2 Algériens à Rostov sur Don. Il semble que le fabricant Rostvertol est pressé d'honorer la commande algérienne de 6 Mi26 dans leur modèle le plus évolué.
Le site confirme les essais réussis effectués en Algérie, qui avaient été annoncés par Secret Difa3 fin 2012, et l'excellente impression laissée auprès des autorités militaires algériennes par l'appareil ayant effectué par lui même la distance de Rostov sur Don à Boufarik, puis Tamanrasset.
L'Armée de l'Air Algérienne fonde de grands espoirs sur cet appareil qui boostera ses capacités de projection d'hommes et d'équipements, en particullier dans le Grand Sud.
Successeur du Mi6, le plus grand hélicoptère du monde affiche des performances phénoménales. 

vendredi 31 janvier 2014

Gaïd-Salah en tournée dans le Golfe pour rattraper les projets en retard

Ahmed Gaïd-Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP, a effectué une tournée de cinq jours dans deux pays du Golfe.

Se rendant d’abord à Doha du 25 au 28 janvier, il y a rencontré le ministre chargé des affaires de défense, Tamim Ben Hamad Al Thani, ainsi que le chef d’état-major qatari, le général Ghanim Bin Shaheen Al Ghanim. C’est la troisième visite qu’effectue le général de corps d’armée à Doha depuis 2010. L’actuel ministre de la Défense qatari avait visité Alger en 2012 juste après la guerre en Libye. Si peu d’informations ont filtré à propos de ce voyage, il est connu que le Qatar, n’ayant pas d’industrie militaire, n’a donc rien à proposer à une armée algérienne en pleine boulimie d’achats d’équipements ces derniers temps. Les échanges militaires entre les deux pays ces quatre dernières années se sont limités à des stages de formation pour certains services de sécurité et à de la «coordination».

lundi 20 janvier 2014

Mise à jour ! Une base de vie de l'ENAGEO attaquée près de la frontière Libyenne

Si l'info est réelle, les détails sont encore en cours d'investigation, une base de vie de
l'entreprise nationale de géophysique (ENAGEO) aurait été attaquée par des individus armés à quelques encablures de la frontière Libyenne, entre In Amenas et Illizi dans le grand Sud Algérien. Cette attaque qui a eu lieu ce matin et n'a ps fait de victimes ni de dégâts, les assaillants, liés au grand banditisme ou terroristes l’enquête le dira, se sont emparés de véhicules 4x4 et de camions ainsi que des équipements embarqués.
L'ENAGEO est une SPA filiale de Sonatrach, elle est chargée des recherches d'hydrocarbures et a à son compte plusieurs découvertes de pétrole et de gaz en Algérie et à l'international.

Selon les dernières informations qui nous sont parvenues, l'attaque a eu lieu au camps de base du projet El Ouar II. Il s'agirais d'une affaire de grand banditisme à priori et non de terrorisme.

mardi 14 janvier 2014

Un nouvel automoteur d'artillerie pour l'Algérie

C'est l'énorme découverte faite par le membre Sadral du forum de référence ForcesDZ,     
ce dernier a réussi à prendre en photo un convoi d'automoteurs d'artillerie, aux dimensions d'un régiment, sur la route de Blida en Algérie, se dirigeant probablement vers la BCL (Base Centrale Logistique) où se font les inspections des équipements nouvellement reçus.
Si le photos ne permettent pas de reconnaitre le modèle du howitzer en question, il est quasi certain que ce soit un automoteur chinois de type PLZ 45 ou 52. En fait ce qui est clair, c'est qu'il est doté d'un canon de 155mm.
Une cargaison de PLZ 45 a justement été prise en photo il y a quelques semaines en chine à son embarquement à destination de l'Afrique du Nord. 

vendredi 10 janvier 2014

Chroniques de l'An 1 après Tiguentourine

«Avant Tiguentourine, un de nos loisirs préférés était de partir en randonnée dans les dunes en 4x4. Grâce à des GPS et des Thuraya, nous ne nous perdions jamais et nous étions toujours joignables. Bien sûr, nous savions que Belaouar (Mokhtar Belmokhtar, ndlr) ou ses hommes pouvaient surgir à n’importe quel moment, mais en dix ans de bourlingue de base en base, nous avions pris l’habitude de gérer le risque.»

Mehdi est ingénieur dans une joint-venture algéro-américaine. S’il parle au passé de ses hobbies, c’est parce que depuis un an, les choses ont radicalement changé dans les bases-vie et les sites pétroliers. «Depuis la prise d’otages, notre vie est devenue un cauchemar, poursuit-il. Nous n’avons plus aucune possibilité de bouger. Lorsque nous ne sommes pas sur nos machines, nous restons cantonnés dans nos chambrées ou dans le foyer et la cantine. Même nos parcours sont balisés au sol, pas moyen de dévier du chemin tracé.»
De l’avis des travailleurs des sites gaziers et pétroliers à qui El Watan Week-end a posé la question, la sécurité des bases a été clairement renforcée : les agents sont plus nombreux, plus en éveil. Quant à la présence – ressentie – des militaires ou des gendarmes, elle reste invisible sur les lieux de travail ou sur les bases-vie. «Ils sont là, mais nous ne les voyons pas. Si par malheur l’un d’entre nous s’aventure dehors, même pour prendre l’air, ou prend un chemin de traverse pour rallier la base-vie ou les installations de pompage, il sera immédiatement intercepté par des militaires, fondus dans le paysage», explique Tahar, manœuvre dans un site de pompage.
Drones
Après l’attaque, les autorités ont agi sur plusieurs axes : elles ont d’abord déployé plus de 20 000 hommes pour verrouiller la frontière avec la Libye et autant d’hommes à l’extrême sud du pays afin de prévenir les infiltrations d’hommes et de matériel. En parallèle, des troupes et des pelotons de gendarmerie se sont déployés autour des principaux sites stratégiques isolés. L’armée de l’air a également contribué aux opérations de sécurisation. «L’état-major a envoyé la majorité de ses appareils à Ouargla et Tamanrasset, comme bases principales d’intervention. Les 121 et 122 escadrons multirôles, composés de Sukhoi 30 y sont dispatchés et assurent des missions de surveillance et de frappes chirurgicales. Ces appareils alliés à des avions ravitailleurs ont la capacité de frapper bien au-delà des frontières est et sud», précise un expert du forum ForcesDZ, très au fait des efforts de l’ANP dans la lutte antiterroriste.
«Pour ce qui est des interceptions aériennes des convois terroristes, ce sont les hélicoptères d’attaque du 1er régiment d’hélicoptères de combat alliés aux hélicoptères de transport du 6e régiment d’hélicoptères de combat, qui s’en chargent. Les forces aériennes déploient aussi tous leurs moyens de reconnaissance optiques et électroniques à Tamanrasset, In Amenas, Illizi, Ouargla et Biskra. Cela va des petits drones Seeker II aux avions de reconnaissance américains Beech 1900 MMSA. C’est pratiquement l’ensemble de l’effectif de la 5e escadre de reconnaissance et de guerre électronique qui est dispatché dans le grand Sud.» Les résultats se sont immédiatement fait sentir : plusieurs convois transportant des terroristes et des armes ont été interceptés et détruits dans l’axe Tamanrasset-Illizi, une immense cache d’armes a même été découverte et détruite à 200 km d’In Amenas en octobre dernier, pile sur le tracé de la frontière avec la Libye.
Missiles
Des centaines d’armes, dont des missiles portables anti-aériens et des mortiers et d’autres armes lourdes y ont été retrouvées. Jusqu’à aujourd’hui, l’armée a réussi à contenir et à gérer le reflux des terroristes d’AQMI et du Mujao fuyant les combats au nord du Mali. Mais la question que les spécialistes posent : jusqu’à quand l’armée pourra soutenir un tel déploiement dans une région aussi vaste ? Un opérateur privé, spécialisé dans les nouvelles technologies, et dont la société qui a pour partenaire un des leaders mondiaux de la surveillance aérienne, a proposé aux autorités, pour l’instant en vain, de louer des drones à Sonatrach sur l’ensemble des sites sensibles.
En contrepartie : des effectifs 100% algériens et une gestion des données uniquement prise en charge par l’armée. Ces drones à longue endurance et drones hélicoptères pourraient patrouiller autour des sites, au moins pendant la nuit. «Ce mode de surveillance permet d’alléger les effectifs déployés autour des sites pétroliers et d’économiser beaucoup d’argent, explique le promoteur. Un tel service ne coûterait pas, par an, le tiers de ce que produit le site de Tiguentourine en une journée.» Mais selon lui, les premiers contacts ne sont pas très encourageants, l’idée ne semblant pas séduire les autorités. Alors quelle autre option reste-t-il ?
Accorder plus de pouvoir aux sociétés de gardiennage privées algériennes ? Assumer enfin le rôle joué par les officines de sécurité internationales agissant depuis des années dans l’illégalité en Algérie, la tragédie de Tiguentourine ayant mis au grand jour l’identité et les prérogatives d’une victime française, parachutiste à la retraite, travaillant pour le compte d’une société non agréée pour des missions de sécurité ? Ces questions restent posées et doivent êtres tranchées au plus vite.
Akram Kharief

jeudi 19 décembre 2013

Algérie - Drones, dernières nouvelles!

Il semblerait que l'armée Algérienne ait passé commande de trente drones cibles E95, construits par la firme Eniks Kazan. Cet engin servira à simuler les missiles de croisières subsoniques volant à basse ou moyenne altitude ou les bombes volantes. L'appareil pourra en outre lancer des contre-mesures et effectuer des manœuvres d'évitements afin de mettre à l'épreuve les défenses anti-aériennes. En gros, l'ANP a trouvé de quoi entraîner les équipages de S300 et de Pantsyr à la défense contre les missiles de croisières. Le montant du contrat est estimé entre 60 et 65 millions de dollars. Le E95 viendra appuyer le Mirach déjà dans l'inventaire de l'ANP
Autre nouvelle, le constructeur chinois China Academy of Aerospace Aerodynamics, a confirmé sur son site la tenue le mois de novembre passé d'une série de tests en Algérie de son drone armé YiLong. Selon le communiqué, les essais complets se sont déroulés avec succès, ce qui permettra de passer à une nouvelle étape (la commercialisation NDLR).

vendredi 13 décembre 2013

L'Algérie se dote d'un système de brouillage innovant

Selon une dépêche de RIA Novosti, l'Algérie et l'Inde auraient acquis des systèmes Krashua 4, fabriqués par KRET (groupement de production radio électronique) et distribué par Rostec.
L'ANP aurait déboursé la bagatelle de 80 millions de dollars pour acquérir ce système qui permet de brouiller les systèmes radars des avions ennemis ainsi que la création d'une bulle électronique imperméable aux fréquences GPS et aux équipements de détection adverse. En substance, le Krashua 4, qui est un système de guerre électronique, une fois déployé empêche les missiles de croisières, les bombes à guidage GPS et les avions de trouver des cibles sur une zone donnée. Cette zone pouvant avoir un rayon de 150 à 300 Km. Il représente une brique en plus dans le système de défense anti-aérien Algérien.Ce système de brouillage est considéré aussi comme une mesure de protection contre les Awacs, les E8 J-Star et les drones de reconnaissance les plus performants. Ces derniers peuvent êtres interceptés ou se crasher à cause de la perte de transmission avec leurs opérateurs.
Le transfert d'une technologie aussi sensible et récente par la Russie vers un pays comme l'Algérie (le système n'a été introduit dans les forces Russes que quelques mois auparavant), est une preuve de l'évolution des relations stratégiques entre les deux pays.

mardi 3 décembre 2013

L'incroyable histoire du drone Amel

Le défaut du journaliste est généralement de survoler les questions techniques en s'arrêtant seulement sur certains aspects: coût, délais de réalisations, caractéristiques générales. Il est souvent enclin aux comparaisons et aux comparatifs. Parfois, certaines aventures industrielles méritent plus qu'un coup de canif sur une feuille blanche, car elles recèlent en elles de véritables histoires à faire connaitre.
Nous sommes en août 2011, un homme montre à la caméra de l'ENTV un modèle réduit au quart d'un drone, il se présente comme son concepteur. L'appareil, roue crevée et moteur ronronnant, est quelque-part sur le parking de l'aéroport d'Alger, son supposé concepteur promet mots et merveilles, le public n'en entendra plus parler. D'ailleurs, la bonne foi du supposé concepteur aura même été remise en cause, car en réalité, cette personne aura été l'instigatrice du projet sans en être l'architecte. 

vendredi 15 novembre 2013

L’Algérie parmi les pays les plus « écoutés » au monde

Si l’Algérie figure dans ce club assez fermé, ce n’est pas pour les conseils qu’elle administre dans les coulisses de l’ONU ni pour les prouesses diplomatiques, le titre est à prendre au premier degré, Alger attire les grandes oreilles occidentales et ce depuis de nombreuses années.
C’est en épluchant le flot d’informations que commencent à distiller certains organes de presse occidentaux suite aux révélations d’Edward Snowden sur  les activités de l’agence de renseignement électronique américaine NSA, que l’idée que l’Algérie est parmi les cibles prioritaires des agences devient certitude.

lundi 28 octobre 2013

Gaid Salah à Moscou pour finaliser le plan de modernisation de l'ANP

Très gros contrat d’armement en perspective entre la Russie et l’Algérie, suite à la visite du vice-ministre de la Défense et chef d’état-major, Gaîd Salah, à Moscou. Bien que ce déplacement se soit fait à l’invitation du chef d’état-major russe Valery Vassilievitch Gerazimov, il vient conclure de longues négociations entreprises par l’ANP avec de nombreux fournisseurs russes, une façon donc pour le patron de l’Armée rouge de ramasser l’ensemble des contrats et de les faire valider par son homologue algérien. 
Si très peu d’informations ont filtré sur ce voyage, il est aisé, en constatant la composition de la délégation algérienne, de deviner certaines choses. 

mardi 22 octobre 2013

Ré-information: Quand la presse de caniveaux vous sert des salades

En cette "journée de la presse" décrétée pour on ne sait quelle raison par le Président Bouteflika, le site/journal/TV Numidianews nous sort un monumental article qui s'avère être le substrat d'une campagne de Tweets en provenance de Jordanie. Les 140 caractères des courts messages de ce réseau social seraient donc pour ce "média" une source crédible et renfermeraient autant de preuves que de lettres, bref.
En gros Numidianews annonce qu'une entreprise Turque (Aslesan) aurait vendu 50% (51 selon la "source" sur Twitter) à des entreprises Israéliennes, embarrassant l'armée algérienne qui serait un des principaux clients de cette société.
Le "média" avance même le chiffre de 2 milliards de dollars de contrats entre l'ANP et Aslesan pour des équipements de transmission.
Pour simplifier nous allons répondre à Numidianews, non pas par défiance mais par devoir de ré-information envers nos lecteurs, mais aussi pour apprendre aux journalistes qui seraient tentés par la facilité de colporter les messages viraux sur les réseaux sociaux, comment lire et vérifier ces "informations".

mardi 1 octobre 2013

L'arsenal chimique et biologique Algérien fait peur à la presse marocaine

« L’Algérie pays détenteur de stocks importants d’armes chimiques et biologiques, représentant menaces énormes pour la sécurité de la population algérienne et des pays voisins, pourrait être la prochaine sur la liste des sanctions américaines, après la Syrie. »

C’est comme ça qu’un quotidien marocain, Le Mag pour ne pas le citer, plante le décor d’un article abracadabrantesque à propos de l’armée Algérienne et du « conflit politique » qui secoue le microcosme politico-sécuritaire Algérien.
Le papier se base sur une version arabe parue dans un hebdomadaire marocain, Ma Wara Al Hadeth, qui affirme que le plus grand pays d’Afrique figurait dans une liste de pays détenteurs d’armes chimiques et biologiques et que les Etats Unis seraient en passe de mener une guerre à l’Algérie pour cette même raison. L’argument, comique, de l’hebdomadaire arabophone en question est une prétendue missive de Muammar Kadhafi, datant de 2009, dans laquelle il aurait alerté les USA sur les capacités de l’ANP en armes de destruction massives.

mercredi 18 septembre 2013

Boeing: des drones, des tankers et des AWACS au menu pour l'Algérie

Le Président de la filiale Defense, Espace et Sécurité de Boeing, Dennis Muilenberg, a non seulement confirmé l'intéret de l'armée Algérienne pour un certain nombres de ses avions, mais a même évoqué l'intérêt d'Alger pour le nouveau ravitailleur de la firme de Seattle, le KC46, qui ne sera disponible aux essais qu'en
2018. Selon ses confidences faites à la revue Sud Africaine Defenseweb par Paul Oliver, Vice-Président de cette même filiale pour l'Afrique et le Moyen-Orient. Lorsqu'il a évoqué les essais en vol de l'A330 MRTT d'EADS  à Boufarik et à Tamanrasset, ses interlocuteurs Algériens ne lui ont pas caché leur volonté d'en commander trois pour remplacer les Il78 en service, mais ils semblaient à l'aise à l'idée de tester le tanker de Boeing même en 2018. 
Cette information confirme que le retrait graduel programmé des Midas Algériens, toujours en pleine forme, sera lent.
Paul Oliver a aussi confirmé l’intérêt d'Alger pour les C17 dont quatre à six unités pourraient être commandées pour les forces aériennes algériennes. Il a aussi donné un aperçu sur le potentiel des transactions à venir: Drone Scan Eagle, plateforme AEW&C, plateformes ELINT/SIGINT et augmentation des capacités ISR.
Ces déclarations prouvent, si besoin est, à quel point les rapports entre les forces aériennes algériennes et l'avionneur de Seattle sont bons et préfigurent une avalanche de contrats en Afrique du Nord.

source Defenseweb

mercredi 4 septembre 2013

Contribution: De Tiguentourine à Batna

Le matin du 31 Aoüt 2013, quatre terroristes sont interceptés par les forces de l’ordre. L’opération menée par l’Armée de terre pour mettre hors d’état de nuire ces terroristes qui se sont retranchés dans un immeuble en plein centre ville de Batna et prenant au passage une famille entière en otage, s’est terminée à 13h sans perte humaine du côté des militaires et des citoyens.

De Tiguentourine à Batna …

Les deux opérations n’ont pas eu le même retentissement médiatique pour les raisons suivantes : 


1. L’ampleur de l’attaque terroriste n’est pas la même, une prise d’otage « spectaculaire » comme celle de Tiguentourine représente du pain béni pour les journaux et chaines de télévision du monde entier.
2. Le timing. En effet, l’attaque du site gazier a eu lieu dans un contexte déjà caractérisé par l’actualité de la présence de terroristes au nord du Mali et surtout avec l’intervention de l’armée française pour les déloger.

Ces deux événements n’ont en commun que la réaction de l’armée algérienne : Le silence. En effet, aucun communiqué, que cela soit sur le site internet du ministère de la défense ou sur un autre support écrit ou audiovisuel. Pourtant, l’intervention musclée de l’armée nécessite une communication de cette institution afin de permettre à la presse de faire son travail d’informer le grand public. Ce mutisme a provoqué des annonces à droite et à gauche de bilans contradictoires, les journaux et les webmagazines n’annoncent pas le même nombre de terroristes tués. La seule certitude néanmoins c’est qu’il n’y a pas de victimes parmi les membres de la famille prise en otage.
L’ANP ne semble pas préoccupée par l’image qu’elle renvoie tant aux citoyens algériens qu’aux autres pays du monde. Récemment, l’armée de l’air a aidé au transport d’aides humanitaires vers la Namibie, cette « bonne action » à peine relayée par les médias aurait pu constituer, d’un point de vue médiatique, un véritable tremplin pour booster la popularité de cette institution, qui malgré sa mise sous les feux des projecteurs des médias locaux et internationaux, cherche à tout prix à rester dans l’ombre, rester muette … la grande muette.
Ce mutisme n’est pas forcément bénéfique puisque à l’heure de la mondialisation, rester silencieux paraîtrait suspect (nous l’avons vu lors de l’assaut de l’armée sur le site d’In Amenas pour mettre fin à la prise d’otage, certains médias occidentaux ont fait passer l’Algérie pour « le pays agresseurs » alors que la vie de 794 personnes et l’économie nationale étaient en danger.)


Abderrahmane Y

lundi 12 août 2013

Le BMPT Terminator à l'essai en Algérie

Les scénarii apocalyptiques libyens et surtout syriens ont semble-t-il provoqué une prise de conscience au sein de l'état-major Algérien, la preuve en est la multiplication des acquisitions liant la haute technologie, la mobilité et la robustesse, ainsi que la recherche effrénée de l'autonomie en matière de systèmes de détection, de partage et de gestion de l'information et le renforcement des capacités de visée et de protection des soldats.
Là, il semble que l'ANP ait pris la voie rapide en accélérant les négociations pour l'achat d'une des armes les plus redoutables en combat urbain, le BMPT.
Testé récemment au polygone d'essai de Hassi Bahbah, dans les haut-plateaux algériens, le Terminator, est le fruit du retour d'expérience russe en Tchétchénie. Secret Difa3 a pu trouver quelques photos de ces essais en situation réelle en Algérie.

Encore plus de S300PMU2 pour l'Algérie

Le rapport 2012 du missilier Russe Almaz-Antey, fait la part-belle à l’essor des exportations et de la coopération technique. L'Algérie figure bien évidement dans ce document et on y apprend même à quel point les affaires marchent bien.
En 2013 l'ALgérie recevra pour 35 millions de dollars de missiles 48H6E2 d'une portée de 90 Km pour le S300, affirme le blog russe bmpd, qui a été le premier à diffuser le rapport d'Almaz-Antey.
Et d'ajouter "qu'une division sera livrée et mise en oeuvre en Algérie en 2013"

Nous profitons de cette bonne nouvelle pour montrer quelques photos trouvées sur internet sur les S300PMU2 en Algérie.