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lundi 20 janvier 2014

Le Maroc va acheter des drones Israéliens d'occasion

La France qui passe à la vitesse supérieur dans l'acquisition de drones stratégique Américains Reapers, s'apprête à se débarrasser de son drone boiteux Harfang. Il semble, selon le correspondant en Israel de Flight International, que le Maroc a obtenu l'autorisation de Tel Aviv, de récupérer les avions sans pilotes, construits par la France sur la base du Heron TP d'IAI.
L'UAS non armé, monté par EADS en France de conception israélienne, a connu, bon an mal an, le feu en Afghanistan en Libye et au Mali, et y réalise un record de vol de 26 heures d'affilée.
Si le Royaume Alaouite n'entretient pas de relations diplomatiques poussées avec Israél, les FARs, ont bénéficié du soutien des industries militaires de l'Etat Hébreux depuis plusieurs décennies.
Même si la flotte de drones marocaines n'est pas connue, d'autant que les américains déploient des UAS sur certaines bases du royaume, il reste que les trois Harfang  que pourrait récupérer le Maroc, vont donner un nouveau souffle aux FAR dans le domaine de la surveillance aérienne.

mardi 3 décembre 2013

L'incroyable histoire du drone Amel

Le défaut du journaliste est généralement de survoler les questions techniques en s'arrêtant seulement sur certains aspects: coût, délais de réalisations, caractéristiques générales. Il est souvent enclin aux comparaisons et aux comparatifs. Parfois, certaines aventures industrielles méritent plus qu'un coup de canif sur une feuille blanche, car elles recèlent en elles de véritables histoires à faire connaitre.
Nous sommes en août 2011, un homme montre à la caméra de l'ENTV un modèle réduit au quart d'un drone, il se présente comme son concepteur. L'appareil, roue crevée et moteur ronronnant, est quelque-part sur le parking de l'aéroport d'Alger, son supposé concepteur promet mots et merveilles, le public n'en entendra plus parler. D'ailleurs, la bonne foi du supposé concepteur aura même été remise en cause, car en réalité, cette personne aura été l'instigatrice du projet sans en être l'architecte. 

vendredi 1 novembre 2013

L'Algérie aura finalement son drone d'attaque

Dévoilés pour la première fois en 2012 lors du Zuhai Air Show en Chine, le Wing Loong («ptérodactyle» en chinois) et son avatar armé YiLong («sabre acéré»), avaient défrayé la chronique dans le cercle très fermé des constructeurs de drones.

 L’avion sans pilote était la copie parfaite du Predator américain et avait la capacité de tirer une grande variété de missiles et de bombes lisses ou guidées ; il affichait sensiblement les mêmes performances que ses homologues américains ou israéliens. Avec ses 14 mètres de long, 17 d’envergure et son moteur à propulsion à l’arrière permettant au drone de soutenir des opérations de surveillance 20 heures durant sur des distances allant jusqu’à 4000 km à une vitesse avoisinant les 400 km/h, il ne coûte que la somme dérisoire d’un million de dollars par système. AVIC, son constructeur, n’a jamais caché son objectif qui est de hisser l’empire du Milieu au rang de premier exportateur de drones armés au monde et détrôner Israël.

lundi 10 juin 2013

En attendant les drones l'Algérie renforce ses capacités ISR

Il n'est pas juste de penser que la surveillance et la reconnaissance sont l'unique fait des drones, l'armée de l'air Algérienne a dès le début des années 70 intégrée des composants de reconnaissance dans ses effectifs et acquérant un certain nombre de Mig 21R te RF pour ses besoins de prise de vue Aérienne.
L'arrivée des Mig 25 RBS, dans les années 80, a complètement chamboulé la notion de reconnaissance, désormais, l'AAF pouvait effectuer des opérations de renseignement aérien loin au delà de ses frontières sans encourir de risques d'interception. L'arrivée, au début des années 90, des Su24 MP et MR a donné une nouvelle dimension à l'aviation militaire Algérienne, désormais en plus de voir, il est devenu possible d'écouter et de capter les signaux de l’ennemi et ainsi traquer les centres de commandements de terrain et chasser les radars.

mardi 11 septembre 2012

La base de Tamanrasset au coeur des enjeux stratégiques US


Les USA ont tout fait pour louer la base aérienne de Tamanrasset à l’extrême sud du pays. Idéalement située et permettant de couvrir l’ensemble de la zone sahélo-saharienne, elle présentait en outre l’avantage d’avoir été construite par une entreprise Américaine (BRC, filliale de Halliburton) selon des normes de l’OTAN. Tamanrasset a été pendant longtemps un site de dégagement secondaire pour la navette spatiale il est utile de le rappeler. Cette affirmation vient d’un auteur et journaliste russe écrivant pour la Pravda, Sergey Balmasov, qui a publié dans l’organe de la Fondation pour la Culture Stratégique un long déroulé sur les tractations qui ont eu lieu ces dernières années, entre Alger et Washington et la gestion prudente de l’armée Algérienne de la présence Etats-Unienne dans la région Sahélo-Nord-Africaine.

Même si l’intention était connue dès 2003, Washington n’a entrepris de démarches sérieuses que durant l’hiver 2009/2010. Ce qui a fait d’Alger, le temps d’une saison, une destination privilégiée des hauts gradés de l’armée US, des agences de renseignement (CIA, DIA, NRO, NGO, NSA..) et des pontes de la diplomatie de l’ombre Etats-Unienne. Un seul leitmotiv convaincre leurs homologues Algériens d’intensifier « la coopération contre le terrorisme », ou plutôt adhérer à la vision de la guerre Américaine au Djihadisme.