lundi 21 janvier 2013

DNA a reconstitué le fil des événements : Dans les coulisses de l’attaque terroriste d’In Amenas

Article en collaboration avec Secret-Difa3


Mercredi 16 janvier, 2h du matin, tapis dans le noir le convoi de 4x4 passe la frontière algéro-libyenne en trombe, tous feux éteints pour éviter de se faire repérer par les GGF Algériens ou par les fréquents vols d’hélicoptères ou d’avions de reconnaissance sur la région. Ghadames est à quelques centaines de kilomètres au Sud, plein Ouest  à trois heures de crapahutage sur l’erg oriental se trouve l’objectif.

5 h du matin. In Amenas, à 1500 kms au sud d’Alger. Il fait toujours nuit noire. Une trentaine de terroristes, lourdement armés, se dirigent vers le complexe gazier de Tiguentourine, un important complexe gazier se situant à 40 kms au Sud Ouest de la grande ville gazière, exploité par la compagnie britannique BP (British Petroluem) et le géant pétrolier algérien Sonatrach.

Dans ce site, une usine de gaz, quelques centaines de travailleurs. Des Algériens, mais aussi des expatriés. Des Américains, des Britanniques, des Japonais, des Français, des Belges, des Philippins... Bref, une multinationale.
Les lumières du camp de base sont en vue, le groupe se positionne de part et d’autre de la route fraichement pavée qui relie le site gazier à la Nationale 3. Les terroristes ont des armes d’assaut, les servants des mitrailleuses sont couchés avec, les détenteurs de kalashnikovs sont, eux aussi, embusqués.
Un groupe lourdement armé
Ils attendent le convoi transportant les expatriés rentrant chez eux, via l’aéroport d’In Amenas. A l’heure prévue, le bus arrive, sauf qu'aujourd’hui l’escorte est doublée. Au lieu des deux 4x4 habituels de gendarmerie, deux autres véhicules sont adjoints au convoi. Qu’à cela ne tienne les terroristes engagent le combat. Un gendarme dans le véhicule de tête est tué, son collègue est grièvement blessé, une balle de gros calibre lui transperce la mâchoire.
Les balles secouent le bus qui ne s’arrête pas, un britannique est mortellement blessé. Les gendarmes organisent la riposte, d’autant que des renforts pointent à l’horizon. Trois Japonais qui sautent du bus sont interceptés par les hommes armés et sont immédiatement mis à mort.
La riposte des gendarmes permet au bus de poursuivre son chemin vers In Amenas. Le terroristes rompent leur engagement et foncent vers l’Ouest avec pour objectif de doubler les renforts venant du complexe et prendre ce dernier d’assaut.
Les terroristes attaquent en trois groupes
A peine cinq minutes plus tard, ils sont trois groupes autour du complexe, le premier charge vers l’usine avec la mission de mettre la petite centrale électrique en panne. Les deux derniers prennent d’assaut le camp de base et forcent deux entrées en utilisant une voiture bélier et des bus, trouvés sur place pour écarter et aplanir les herses.
Peu de résistance leur est opposée. le jeune Lahmar Amine est abattu d’une balle dans la tête, son collègue qui s’échappe sera retrouvé le lendemain errant fou à une dizaine de kilomètres de là.
A l’intérieur, le premier groupe est à l’œuvre. Bientôt les turbines de la centrale électrique sont mise en panne, les groupes électrogènes auxiliaires sont mis à sac.
La nuit inonde le site, la sirène d’alarme qui a été déclenchée par des employés sonne par intermittence à cause des problèmes d’électricité.
Les tirs fusent de partout
Les employés dans leurs baraques sentent qu’il se passe quelque chose de grave, ce n’est pas l’usine, il n’y a pas eu d’explosions, par contre des tirs fusent de partout. Leurs confrères qui sont à l’usine sentent le mauvais coup et ordonnent de baisser la pression pour éviter tout risque d’accident.
Les équipes de terroristes qui investissent par deux portes antagonistes la base de vie, foncent vers les quartiers d’habitation des étrangers, quelques-uns d’entre eux sur un pick up balayent à l’arme lourde le camp de la gendarmerie qui se trouve en marge du complexe.
Des Japonais exécutés
Beaucoup de gendarmes tomberons sous les balles. Les prochains sur la liste sont les Japonais de JGC qui sont cueillis au saut du lit, six d’entre eux sont exécutés, ceux qui seront trouvés plus tard rejoindront le reste des otages « occidentaux ».
Il y a otage et otage. D’emblée et vu l’impossibilité du groupe de gérer les presque 800 travailleurs, nationaux et expatriés, les terroristes décident d’écrémer en se focalisant uniquement sur les occidentaux et les Japonais. Les Philippins et les Thaïlandais sont invités à rejoindre leurs camarades Algériens en lieux clos.
Ici et là, des otages parviennent à s’enfuir ou à se cacher, qui sous un lit ou dans un faux plafond. Des agents de sécurité se mettent à l’abri sous une table de leur poste de garde, ils y resteront sans boire ni manger pendant trois jours.
Les installations piégées
A l’usine la situation est explosive. Les étrangers de garde sont immédiatement interceptés et regroupés et ordre est donné aux Algériens de remettre la pression, les terroristes, commençant à piéger les installations, souhaitent raser le site.
Un expatrié américain se trouvant dans la salle des commandes affirmera par la suite que les travailleurs algériens sauveront littéralement le site en s’opposant, malgré les menaces à leur encontre de remettre la pression.
Il fait désormais jour. Les terroristes se savent encerclés par l’armée et la gendarmerie, ils se concentrent sur le tri des otages dont une quarantaine est équipée de ceintures et de colliers d’explosifs.
Les plus jeunes parmi les assaillants se chargent de garder les otages, eux aussi portent des gilets d’explosifs. Ils sont prêt, le moment venu, à se faire exploser.
Des terroristes de différentes nationalités
La majorité des terroristes est formée d’étrangers, différents accents se croisent. Il y a des Tunisiens, des Egyptiens, des Mauritaniens, un Syrien, des Touaregs du Mali. Tous habillés en uniformes verts, certains ont des gilets pare-balles couleur sable de l’armée libyenne.
Leur équipement est impressionnant, tous ont un fusil d’assaut, des grenades, certains ont des fusils de précisions Dragunov, d’autres des RPG flambant neufs.
Leurs caisses de munitions sont neuves comme sorties des arsenaux de l'ex armé de Kadhafi. Ils disposent même d’une rampe de lancement artisanale de roquettes S5, exactement semblables à celles fabriquées par les rebelles du CNT dans les faubourgs de Misrata.
Les terroristes ont monté des canons de 12,7 mm sur des pickups qu’ils posteront à des endroits stratégiques du complexe. Ils s’emparent vite du parc de 4x4 de BP.
Equipements de transmission
Ils savent où il se trouve et savent même où faire le plein d’essence. Ils disposent aussi d’équipements de transmission dernier cri, de valises de communication comprenant un petit téléphone satellite et son panneau solaire, ainsi que des radios.
Les terroristes sont en bonne condition physique, leur chef qui donne ses ordres avec un accent tunisien, parle un anglais parfait. Le cerveau supposé de l’opération est accroché à son téléphone satellite et répercute les ordres reçus, parfois il s’adresse aux médias étrangers, notamment mauritaniens.
L’action terroriste tenait plus de l’opération militaire que de l’action de guérilla, le mode opératoire laisse supposer que le groupe d’assaillant avait bénéficié de complicités à l’intérieur du complexe et d’un appui logistique d’une source bien structurée.
Etat-major de crise à Alger
Très tôt, un état-major de crise est installé à Alger. Celui-ci comprend des envoyés des différents corps de sécurité et de renseignement et de responsables du gouvernement. Les responsables comprennent rapidement qu'il faut agir, une consigne préliminaire est donnée pour empêcher la fuite des terroristes, la sauvegarde des installations et la récupération de tous les otages.
Il est décidé d'envoyer le groupe d'assaut du GIS Alger, rejoint par le groupe d'assaut du GIS de Tamanrasset. Deux Hercules c130 et deux Casa décollent vers 11h du matin de l'aéroport militaire de Boufarik, direction In Amenas.
Tassili Airlines assure l'évacuation du personnel qui n'était pas sur le site ou qui a pu s'échapper. Des avions sont dépêchés sur place et très vite l'Aéroport d'In Amenas est fermé pour saturation du parking. A Londres, le vol Jet Air affiche annulé sur le tableau d’affichage.
De Biskra, deux Mi24 Superhind décollent direction le lieu de l'attaque, des hélicoptères de transport ramènent dans leurs soutes des Paras de Biskra et du matériel.
Des renforts viennent de partout
Arrivés sur place, les hommes du GIS sont étonnés de trouver un détachement du DSI au complet en pleine préparation. Des ordres auraient été donnés par la haute hiérarchie de la gendarmerie pour faire participer le groupe d'assaut des "verts", un groupe très bien entraîné mais à qui manquait l'épreuve du feu.
Les gendarmes se sentant coupables de défaillance promettent de régler l'affaire par eux-mêmes pour se rattraper.
Ce qui aurait pu tourner à la guerre des services a été un grand moment de solidarité inter-armes. L'idée d'un assaut combiné GIS-DSI-Paras émerge à la nuit tombée.
Assaut combiné
Une nuit de préparation et d'étude des cartes du site, scruté et filmé depuis le ciel par des drones Algériens et des hélicoptères, n'a pas permis d'évaluer avec précision la puissance de feu des terroristes et leurs points de renfort.
Des éclaireurs du GIS s'infiltrent à l'intérieur du site. Ils doivent se faire voir et attirer le feu de l'ennemi pour pouvoir l'évaluer.
Mission accomplie sans problème. Mieux cette action aura permis de reprendre le poste de police à l'entrée du site et libérer quelques otages dont des étrangers.
Espace aérien fermé
A quelques dizaines de kilomètres des lieux, l'ANP se déploie en force. Un bataillon de chars est déployé loin des regards entre le site et la frontière libyenne, l'espace aérien est clos au-dessus de la région et l'aviation est en alerte. L'on craint un coup tordu venant de Libye.
La nuit permet au terroristes de se préparer, une stratégie se dessine dans leurs rang, revenir au plan initial, fuir avec les otages les plus « précieux » vers la Libye en jouant à fond la carte médiatique.
Des otages Européens sont sommés d'appeler leurs proches, voir des médias de leurs pays pour transmettre un message d'apaisement et insister sur la nécessité de négocier. La pression internationale comme carburant.
Les terroristes quant à eux contactent des médias « amis » comme Al Jazeera ou les agences Sahara Média ou ANI, devenus les portes paroles de l'AQMI et du MUJAO.
Pression internationale
La deuxième partie du plan est de faire trainer les négociations et de faire de la prise d’otages un point où se focaliseraient les médias étrangers. Mettre la pression sur le gouvernement algérien et faire sauter le complexe gazier en dernier ressort.
La nuit passe sans que les forces spéciales ne donnent l'assaut. Des tirs sporadiques se font entendre çà et là.
Jeudi 17 janvier, en milieu de matinée. Plusieurs groupes d'otages parviennent à s'enfuir, les terroristes sont tétanisés et ne quittent pas leurs positions, face à eux des tireurs d'élite tirent sans volonté de toucher pour marquer leur présence invisible et limiter les mouvements des terroristes. Des étrangers font partie des otages évadés.
Ceintures d'explosifs
Vers midi, une agitation se fait sentir. Les terroristes préparent cinq Toyota Station, entassent des vivres et des munitions, placent dedans un nombre d'otages, tous portent une tenue afghane et une ceinture d'explosifs. Selon toute vraisemblance, une diversion va favoriser leur fuite en territoire libyen.
Peu après 13h, les véhicules qui ont démarré en convoi espacé foncent en trombe vers la sortie du site et se retrouvent très vite dans le no man's land séparant la zone résidentielle du complexe gazier.
A plusieurs centaines de mètres d'eux, presque invisible, un Mi 24 surveille la manœuvre grâce à ses puissantes caméras. L'officier d'armement reçoit l'ordre de détruire le convoi. Le terrain s'y prête, il n'y a aucune installation sensible à proximité ni de regroupement de civils.
Trois missiles laser
Le Superhind tire deux, puis trois missiles à guidage laser Ingwee sur les trois véhicules de queue qui explosent sur le champ, pris de panique, ne voyant pas la provenance des tirs, les terroristes de tête se font exploser.
L'ordre d'assaut est donné, plus le choix. L'hélicoptère opère un tir de saturation vers la zone résidentielle. Il ne vise rien ni personne, mais crée un mur de feu.
Simultanément des snipers du GIS et du DSI lâchent une salve de balles précises et tuent immédiatement une partie du commando, essentiellement les jeunes chargés de garder les otages.
Des paras avancent en tirant eux aussi. Les opérateurs du GIS profitent de cette diversion pour prendre à revers le reste du commando se trouvant dans la zone résidentielle.
Premier assaut
Les 11 terroristes présents sont abattus, le camp de base est totalement sous contrôle. 600 otages sont libérés suite à ce premier assaut, parmi lesquels une centaine d'étrangers, une trentaine d'otages sont perdus.
Aucun blessé n'est à déplorer du côté des forces spéciales. Le DSI s'offre son baptême du feu aux cotés de certains opérateurs du GIS qui avaient traqué onze ans auparavant les preneurs d'otages des 32 touristes suisses et allemands aux confins du Sahara.
Base de vie investie
La base de vie est investie et nettoyée par l’armée, les otages récupérés sont débriefés par le renseignement militaire. Il faut trouver les complices coute que coute. Très vite, des noms suspects apparaissent, ils sont actuellement sous surveillance.
Au niveau de l’usine de gaz, les preneurs d’otages apprennent l’échec cuisant de la tentative de leurs complices de forcer l’étau sécuritaire. Pis encore, l’armée algérienne semble totalement inflexible et insensible aux pressions étrangères.
Un changement de stratégie s’impose. Le groupe qui a en sa possession une dizaine d’otages, craignant l’assaut, veut discuter. D’abord, l’arrêt des opérations de l’armée française au Mali, puis la libération de cent prisonniers, les terroristes finissent par demander aux Etats Unis de libérer une Pakistanaise et un Egyptien.
Tentative de négociations
Jeudi, 22h. Le groupe tente de faire exploser une aile de l’usine pour démontrer sa détermination. Il parvient à incendier une partie du complexe, mais l’intervention des travailleurs couverts par les forces spéciales a permis d’éviter le pire. Encore une fois, les terroristes perdent.
Retranchés dans une aile de l’usine, ils passeront la nuit à parlementer.
Le 17 janvier, à 14h, en donnant l’assaut, les opérateurs du GIS rencontrent une résistance farouche des preneurs d’otages. Ils seront éliminés un à un. A l’intérieur des « quartiers » des terroristes, les forces spéciales découvriront les corps de sept otages froidement exécutés.
Ils passeront la journée du 17 janvier à analyser les lieux de l’assaut avec les équipes scientifiques de la Gendarmerie et à déminer l’usine et ses alentours.
Un arsenal digne d’une armée régulière est récupéré sur les 32 terroristes abattus.
A Tiguentourine, il y avait 650 employés, parmi lesquels 132 étrangers

23 commentaires:

  1. Présentation magistrale des evenements qui ont secoué la région d'In Amenas.

    On retient que ce groupe était puissament armé, organisé, préparé et plus grave bien au fait des lieux. Drone complicités à l intérieur du site, notamment cet ex francais des forces spéciales, et plus grave d algériens, et pas n importe lesquels.

    Hommage à toutes les victimes, respect à nos forces spéciales, notamment du GIS, qui ont fait un travail remarquable.

    Notre pays est à un tournant, soit nous sommes plus forts, et nous mettrons en echec toutes les menaces visant notre pays, cela suppose de faire le ménage chez nous, soit ce sera le pire, Allah le Tout Puissant puisse mettre en echec les traites qui sont au sein du pouvoir, amine !

    RépondreSupprimer
  2. J ai lu ceci sur ce site, à propos de belkheir, voila qui peut expliquer beaucoup de choses dans le pays, un petit extrait, je vous mets pas l article je vous invite à le lire, on comprend de mieux en mieux :

    "Larbi Belkheir (ou Larbi Belkhir) de vrai nom JOSEPH SOLAL ABOULKER" C etait un sioniste, il est mort, mais combien comme lui sont encore au pouvoir actuellement, m étonne pas que notre pays est toujours freiné dans sa volonté d'independance.

    http://www.hnsa67.blogspot.fr/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce sont des bêtises, on peut critiquer Larbi Belkheir (RIP) sur sa gestion politique, mais ces rumeurs sont fausses.
      Quand on parcourt les imbécilités de ce site... il n'y a pas grand chose de plus a ajouter, sinon cette citation de ce me site:

      L'alcoolique roi saoud prépare la venue du DAJJAL, universalisation d'une seule religion qui regroupe toutes les religions du monde. c'est aussi le secret pour le seul plan de paix valable au proche orient et ainsi dans le monde entier.

      LOL!

      Supprimer
    2. (pp) tu n'est pas obliger d'y croire malgré toutes les coïncidences que nous pouvons constater et même citer. je vais le répéter encore une fois il n'y a pas de hasard!!! je suis quand même surpris car malgré les éléments exposer certains reste septique sur la véracité des faits qui corrobore la thèse du complot. tout le monde est d'accord pour dire que cette affaire n'est pas net. le 9/11 est partout même lors de la prise d'otage de l'air bus 9.11 de la compagnie air France dans les années 90! il y a beaucoup trop de coïncidence.
      quand au saoud et a leurs cousins du Qatar non seulement ils se soul mais ils ont également d'autre vices qui sont bien + dégelasse encore!

      Supprimer
    3. En parlant d’imbécillité tu est bien mal placé après ça :

      "L'alcoolique roi saoud prépare la venue du DAJJAL, universalisation d'une seule religion qui regroupe toutes les religions du monde. c'est aussi le secret pour le seul plan de paix valable au proche orient et ainsi dans le monde entier. "

      Mais si tu parle d’imbécillité de certain qui commente la je te suis.

      Supprimer
    4. Ah oui la théorie du complot sur le 11 sept, c était aussi une bétise.

      Les bétises pour moi, sont celles qui abondent dans le sens de la propagande sioniste, du genre, sadam hussein avait des armes de destruction massive, ou encore, l iran represente une menace nucléaire pour le monde entier, la oui, cela me fait rire.

      Vrai ou faux, en tout cas ce belkheir, qui avait à une époque selon les discussions que j ai eu avec d anciens compatriotes, representait le hizb francais.

      Supprimer
    5. La citation venait du même site qui raconte des histoires sur Belkheir.

      Vu ce qu'ils racontent par ailleurs, il ne sont pas crédibles.

      Allez sur le lien fourni par Karim, vous le lirez par vous même.

      Karim: les français et leurs laquais nous font le même coup que la Bleuite avec Amirouche, ils font courir des bruits sur des responsables pour que les algériens s'entretuent.

      Je pense que tu es de bonne foi, mais il faut prendre tout ces racontars pour ce qu'ils sont: des mensonges.

      Belkheir (RIP) avait des défauts et des qualités, mais il servait l’Algérie. Sa famille était très connue du cote de Frenda.

      Supprimer
    6. Algeria 007, tu ne doutes pas de mon patriotisme, et je t en remercie. Mais les doutes s installent en moi, car l Algérie 50 ans apres son independance, est toujours dépendante, sans vouloir faire de jeu de mot.

      On a les moyens financiers, les hommes, la matière grise, hamdoulah et ou en sommes nous, toujours à dépendre de l etranger. Force est de constater, qu il n ya aucune politique digne de ce nom, pour faire de l Algérie un pays fort, independant et prospere. On en est à compter les reserves en milliards de dollars, dont curieusement le montant stagne toujours à 200 milliards. 50 après l independance, nous importons de quoi manger, alors que l Algérie avant meme l occupation francaise, était un grenier à blé. Nous sommes un pays riche, et le smic algérien est en dessous de ses voisins, nous accusons un taux de chomage important pour les jeunes, et rien n est entrepris serieusement pour eux. Comment peut on accepter que notre pays donne 5 milliards, certains vont dire non preter, oui c est pas demain la veille que le fmi va les rendre, alors qu avec cet argent, nous pourrions encourager l investissement d algériens, et mener une politique à la turque en la matière, qui propose pleins d avantages, et d aides à ses compatriotes en matière d investissement.

      Non, notre président préfére donner des facilités de crédit aux arabo sionistes du qatar ?

      A propos de notre armée, puisque nous sommes en plein dedans, pourquoi pas encourager la recherche et investir des milliards de dollars, pourquoi ne pas équiper tous nos soldats de matériel dernier cri pour leur assurer un maximum de protection dans leurs interventions ? Pourquoi notre pays a laissé échappé une occasion unique d investir de l argent dans le capital de la société sud africaine qui construit nos helicopteres, des drones armés, etc...

      Pourquoi pourquoi et pourquoi, on pourrait faire des pages, mais le constat est la, il y en a dans le cercle du pouvoir qui freine le developpement et l independance du pays. J ai cru en Bouteflika, je suis décu, mais je sais qu il n est pas le seul responsable, je ne suis pas dupe, d ailleurs comme la majorité des algériens, ness fakou comme on dit !

      Supprimer
    7. عندك الحق خويا كريم. اللي يحسابلو بلاد ديال 38 مليون ما تقدرش تبدل زوج وحايد و لا عشرة و لا حتى عشرلاف راه غالط. اللي راهم عايشين في وسط الشعب على بالهم واش راه صاير. راني نهدر على الجزايريين تاع صح اللي ما عندهم بلاد خلاف غير بلادهم يروحو يتخباو فيها كي تزاقا. هادوما اللي حاكمين بلايص فوقاتيك و هوما خاطيهم ولادتهم في لاسويس و ماريكان شاريين ديار و قصور تماتيك قاعدين طالعين حابطين امبعدا يجي يقولك وطني و منع البلاد من بولحية. لو كان كانهم وطنيين بصح ما كان خرج بولحية ما كانو الناس تبعوهم

      Supprimer
    8. Karim et Anonyme:
      Oui je suis avec vous sur la critique constructive, et les arguments de Karim sont intéressants.
      Mais nos dirigeants passés et présents ont suffisamment de défauts. Pas besoin de leur inventer des maladies imaginaires :-)

      Supprimer
    9. دوبل زيرو :
      البلاد اللي ناسها حرار ما فيهاش عفسة سموها nos dirigeants.
      حنا دزيرية حنا هوما سياد رواحتينا و السياسيين موظفين يخدمو عند الشعب و العسكر قانة كيف.
      كلمة "سيادنا" هديا ما نستعرفوش بيها.
      رباعة الي حاسبين البلاد رزق باباهم كي راهم حاكمين العسكر غير يفوقو مع رواحتيهم قبل ما تدور بيهم دنيا.
      واحد ما يحتم روحو علينا.
      لي ما يحابش يروح بملاحة يجيه نهار وين يروح بقباحة

      Supprimer
  3. Karimdz, tu dis que le français anciens du 1er RPIMa a aidé les terroristes ???? Wahou surprenant.. tu veux dire que les terroristes ont abattu un de leur complice.. J'espère sincèrement t'avoir mal compris mon frère.

    Pour le drone j'aimerais bien avoir des précisions dessus, origine etc..

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. oui je sous entend que celui ci, ait pu etre une taupe, comment expliquerais tu que ces terroristes aient été si bien informés et si connaisseurs des lieux ?....

      S agissant de sa mort, c est peut etre aussi une balle perdu de l armée qui visait les terroristes.

      S agissant du drone, je l ai appris tout comme toi sur ce blog, et tout indique qu il s agit bien d une opération terroriste commanditée par la France, voire l angleterre et les etats unis.

      Supprimer
    2. Je pense pas que ce sois une "taupe" mais plutôt un conseillé de sécurité, les société de sécurité et consulting prospère pas mal dans cette région et dedans y en a pas mal d'ancien du RPIMa ou REP d'ailleurs rien de choquant si la France ferais un gosse dans le dos a l'Algérie il faut regardais ailleurs on ne mène pas ce genre d'opération avec des gens aussi "grillé" c'est beaucoup plus subtile que ça.

      Pour le drone la question que je me pose c'est qu'elle type de drone si c'est du style "radio commandé" ça pourrais aussi bien être les terrors mais si c'est un beaucoup plus sophistiqué que craint qu'une puissance nous mes des battons dans les roues.

      Supprimer
    3. Je pense que si celui ci n avait pas été mort, on l aura jamais su. Le restaurant qu il exploite du reste en France, n est qu une couverture.

      Le gardiennage, n est qu une façade...

      Supprimer
  4. J'ai été sur des sites d'information en ligne en arabe et en anglais , notamment libyens.
    Ils parlent dans les commentaires d'un regroupement de 60 pick ups bourrés d'armement et de miliciens qui attendaient les terroristes de l'autre coté de la frontière.

    Ils disent aussi que ces miliciens n'ont pas pu venir en renfort a leurs acolytes en Algérie en raison du déploiement de l'ANP a la frontière.

    Enfin, ils racontent que ces miliciens de la brigade de Zintan ce sont diriges hier vers Ghadames, qu'ils encerclent et que la population de Ghadames a peur d'un assaut imminent des miliciens de Zintan sur la ville. Les miliciens accusent les touaregs de Ghadames d'avoir refuse de soutenir la pseudo révolution contre Gadhafi.

    Je ne sais pas si c'est vrai. Je ne fais que rapporter ce que j'ai lu.

    Voici un aperçu:
    http://www.libyaherald.com/2013/01/20/ghadames-clashe-with-zintanis-report/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. j'ai aussi entendu parler de ça, j'ai pas pu confirmer avec des sources crédibles

      Supprimer
    2. Merci pour ta réponse.
      Ce qui me taraude c'est la connexion entre Zintan et les commanditaires éventuels.

      On se rappelle tous de BHL qui se faisait photographier aux cotes des rebelles de Zintan pendant l’opération de l'OTAN en Libye.

      A l’époque le quotidien Figaro, proche de Sarkozy, avait annonce que la France avait parachuté des armes payées par le Qatar sur les montagnes de Nafoussa, donc pas loin de Zintan.

      Supprimer
  5. Le complot se précise, la lybie semble impliqué, mais elle n est qu un instrument, d autant plus qu elle ne digere pas le fait que nous hébergeons la famille, du moins ce qu il en reste, de feu Kadafi.

    RépondreSupprimer
  6. (pp) hé bien! voila une info qui lorsque elle sera confirmer appuiera les éléments vers le complot. pour ceux qui ne croient toujours pas je suis désoler on peut pas faire mieux.

    RépondreSupprimer
  7. j'ai lu avec beaucoup d'attention les avis de chacun ! ce qui m'intrigue c'est la présence d'un agent français sur ce site ...
    quoi que l'on dise de l'Algerie et quelques soient les critiques je dirai que ce pays s'en sortira qu'on le veuille ou non car les Algériens ont un passé lourd d'expériences et sont des guerriers . VIVE l'armée algérienne .

    RépondreSupprimer
  8. (pp) je ne suis l'agent de personne si c'est a moi que tu fais allusion! je serai un agent français je ne communiquerai pas j'observerai! et en + je ne travaillerai pas gratuitement. maintenant si tu fais le compte tu verra que j'ai essayer de vous prévenir dés le début retourne voir l'article de la modernisation de la marine. "l'encerclement" et "situation délicate" il se peut qu'il yen a un mais ce n'est pas moi!!! faut pas vs faire des films. si je peux vs rassurer je suis compositeur de musique et j'enverrai a secretsky une de mes compos pour vs le certifier. le reste ne sont que des constats et de la réflexion avec des données connus de tous! (pour ceux qui sont ouvert au savoir). poste le celui la parceque la...

    RépondreSupprimer
  9. ...un mois apres ...je dirais vive l'ALGERIE...mon beau pays

    RépondreSupprimer