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vendredi 13 juin 2014

Le Maroc change de Chef d'Etat-Major

Le Roi Mohamed VI a nommé aujourd'hui le général de corps d'armée Bouchaib Arroub au poste d'Inspecteur Général des Forces Armées Royales (équivalent de Chef d'Etat-Major), en remplacement de Abdelaziz Bennani, actuellement en soins intensif en France.
Bennani qui a commandé les FAR depuis 2004 était aussi Commandant de la Zone Sud depuis la mort d'Ahmed Dlimi en 1983, a été évacué en France suite à un malaise cardiaque. Il est agé de 79 ans.
Le général de corps d'armée Bouchai Arroub a dirigé le troisième bureau (Renseignement Militaire depuis 1988), lui aussi septuagénaire est considéré parmi les plus anciens généraux des FAR encore en activité.
La santé du roi Mohamed VI inquiète, elle aussi, le milieu journalistique maghrébin. Il est apparu très fatigué, bouffi et en nage lors de sa dernière apparition en Tunisie.

lundi 20 janvier 2014

Le Maroc va acheter des drones Israéliens d'occasion

La France qui passe à la vitesse supérieur dans l'acquisition de drones stratégique Américains Reapers, s'apprête à se débarrasser de son drone boiteux Harfang. Il semble, selon le correspondant en Israel de Flight International, que le Maroc a obtenu l'autorisation de Tel Aviv, de récupérer les avions sans pilotes, construits par la France sur la base du Heron TP d'IAI.
L'UAS non armé, monté par EADS en France de conception israélienne, a connu, bon an mal an, le feu en Afghanistan en Libye et au Mali, et y réalise un record de vol de 26 heures d'affilée.
Si le Royaume Alaouite n'entretient pas de relations diplomatiques poussées avec Israél, les FARs, ont bénéficié du soutien des industries militaires de l'Etat Hébreux depuis plusieurs décennies.
Même si la flotte de drones marocaines n'est pas connue, d'autant que les américains déploient des UAS sur certaines bases du royaume, il reste que les trois Harfang  que pourrait récupérer le Maroc, vont donner un nouveau souffle aux FAR dans le domaine de la surveillance aérienne.

vendredi 3 janvier 2014

Maroc Les dessous de la hausse du budget de la défense




Non, le Maroc n’a pas décidé de se lancer dans une nouvelle course à l’armement. Si le Royaume va augmenter son budget de la défense dans les quatre prochaines années, c’est pour moderniser ses équipements, mais aussi investir dans le transfert de technologie.  Ce plan très coûteux est la conséquence des choix du pays en matière d’achat d’armement.
L’information a pris à contre-pied bon nombre d’observateurs. Alors qu’il donne le feu vert pour l’augmentation des prix des produits de première nécessité, le gouvernement marocain va augmenter le budget de la défense du Royaume, le faisant ainsi passer de 3,8 milliards de dollars en 2014 à 4,5 milliards de dollars en 2018, soit une augmentation de près de 18,5% en quatre ans. Nouvelle course à l’armement avec l’Algérie ou l’Espagne ? Modernisation ? Amélioration des conditions sociales des soldats ? Aucun des trois. Contrairement à l’Algérie, où l’augmentation du budget de la Défense en 2012 correspondait à une hausse des salaires des soldats et à un rappel de primes, les milliards supplémentaires marocains sont destinés aux nouvelles acquisitions et au renforcement de l’arsenal déjà acquis. Car le Maroc paye aujourd’hui le prix de sa politique d’achat d’équipements militaires, avantageuse à court terme, mais très coûteuse à moyen terme. L’augmentation du budget de défense serait donc en partie la résultante d’un retour de manivelle suite à une politique d’achats mal ficelée et qui va engendrer de gros besoins en termes de maintenance. Explications.

Le pays récupère du matériel d’occasion

Sur le plan stratégique, le Maroc a opté pour une solution particulière, celle d’acheter à très bas prix ou de se servir dans les surplus des armées américaines et celles de quelques pays de l’OTAN à la moindre occasion. Plus encore, le royaume alaouite est devenu l’allié principal des Etats-Unis hors OTAN, une place occupée avant 1979 par l’Iran du Shah. Si le Maroc est loin de disposer des mêmes ressources financières que Téhéran, il n’empêche qu’il a su s’imposer. Les Forces armées royales (FAR) ont, par exemple, récupéré en 2011 200 chars lourds Abrams M1A1 datant de l’époque de la guerre du Golfe. Idem pour des canons automoteurs M109 et M110, puisés sur les réserves américaines par le biais d’un EDA (Excess Defense Articles). Ces appareils étaient utilisés par Washington dans les années 1990. Avant cela, le Maroc a pu, par ce biais, obtenir des chasseurs F5 et d’autres équipements.

Il se fait financer du matériel neuf par d’autres pays

Une autre manière d’acquérir des armes pour la défense marocaine a été de conclure des accords avec des tiers, souvent avec les monarchies du Golfe, afin que ces dernières offrent tout simplement des armes au Maroc, qui leur sert de relais dans la région de l’Afrique du Nord et du Sahel. En 1997, les chars  T-72 ont en effet été achetés par l’Arabie Saoudite. Si cette méthode semble faire ses preuves, puisque le Maroc a réussi pour l’instant à maintenir l’équilibre des forces dans la région, elle présente quelques limites. Tout d’abord, il est souvent impossible de prévoir ce qui sera disponible dans les surplus ou ce que les émirs du Golfe seront capables de payer. Parfois, il arrive que ces équipements nécessitent des mises à jour ou des réparations connues sous le nom de Mise en condition opérationnelle (MCO), dans le jargon militaire. Le cas des 200 chars Abrams est éloquent. En effet, les FAR seront dans l’obligation de débourser plus d’un milliard de dollars pour les remettre à niveau.

Le pays MUltiplie les achats de matériel de haute technologie

A vouloir suivre à tout prix ses voisins, le Maroc a multiplié les achats d’équipements neufs, très chers et difficilement utilisables. Effectivement, «avec 4,4% d’augmentation annuelle dans les 4 prochaines années, le marché de l’armement au Maroc va être très attractif (pour les vendeurs d’armes internationaux, ndlr)», affirme le site internet basé à Londres, Strategic Defence Intelligence, auteur d’un rapport sur le devenir des FAR. Si pour étoffer son armée de terre, le pays s’est contenté d’équipements chinois (chars MBT 2000, lance-roquettes AR2), mais il a opté pour des équipements de pointe pour renouveler une marine et une aviation devenues totalement dépassées. Pourtant, outre le prix que représentent ces armes, leur utilisation en elle-même explose la facture des réparations nécessaires. Les deux escadrilles de F16 acquises l’année dernière ne décollent que rarement de la base de Ben Guerir (Marrakech), les équipages étant cantonnés à quelques heures de vol sur simulateur. Idem pour les trois corvettes Sigma ou pour la frégate Mohammed VI, qui n’a pu être réceptionnée suite à des «problèmes d’agenda princiers» masquant difficilement les problèmes de paiement que rencontrent les Marocains pour la maintenance et la pièce détachée de ce navire ultra-performant, mais si insuffisant pour un pays qui prétend à l’administration du détroit de Gibraltar et à la protection d’une façade océanique.

3 questions à Abdelilah Issou. Ancien capitaine d’infanterie des FAR

            Le Maroc sera appelé à jouer un rôle de déstabilisation

- Quelle lecture faites-vous de la multiplication des achats d’armes par le Maroc  ?
Le Maroc sera appelé à jouer le même rôle vis-à-vis de l’Algérie que celui joué par la Turquie ou la Jordanie vis-à-vis de la Syrie dans un futur pas très lointain, c’est-à-dire un rôle de déstabilisation. D’où la nécessité de doter l’armée en armement moderne pour équilibrer un peu la balance avec l’Algérie, et/ou pour armer de possibles futurs groupes djihadistes, comme le Mujao avec lequel le Maroc s’est rapproché.

- Quel est le degré de transparence de l’institution militaire vis-à-vis du contribuable  ?
Aucun. Au Maroc, l’armée est surnommée «La Grande Muette». C’est une institution opaque pour l’opinion publique, la preuve en est la persécution que subissent tous ceux qui, comme moi, tentent d’exposer au grand public les dérapages des hauts gradés et tous les scandales qui éclaboussent régulièrement la hiérarchie miliaire en place, le roi inclus bien sûr, c’est le chef suprême des FAR.

- Qui décide d’acheter des équipements militaires ?
Quand il s’agit de gros achats (avions de chasse, frégates), c’est le roi en personne qui s’en occupe personnellement. Pour le reste, il délègue ses pouvoirs à l’inspecteur général des FAR, le général Abdelaziz Bennani. Le Maroc n’a plus de ministre de la Défense. Tous les contrats donnent lieu à des rétrocommissions qui finissent dans les comptes du roi et de l’inspecteur général des FAR.          A. K.
Akram Kharief

jeudi 19 décembre 2013

L'obsession sous-marine de Mohamed 6

De nombreuses sources l'annoncent, la Marine Royale Marocaine serait en passe de commander entre un et quatre sous-marins Espagnols S 80. L'affaire aurait été conclue après la visite hier, de l'Inspecteur Général de la Marine Royale le vice-amiral Mohamed Laghmari, en visite aux chantiers de Cartagena en Murcie dans le Sud Espagnol.
Cela fait plusieurs années que le Maroc a exprimé le besoin de sa marine d'acquérir un ou plusieurs submersibles. Le royaume Alaouite avait même porté son choix sur les sous-marins Lada Amur, fabriqués en Russie avec une technologie de propulsion anaérobique Italienne. Il semblerait que ce choix ait souffert de la proximité Russo-Algérienne.
Si sur le papier le S 80 de Navantia affiche des performances redoutables, il semblerait que ce projet ait souffert de plusieurs aléas de conception. Une erreur de décimale a, par exemple, alourdi le sous-marin de près de 100 tonnes, rendant ses chances de faire surface après une plongée quasi impossibles. L'AIP serait en-deçà des performances espérées. Les surcoûts des ajustements sont encore ignorés, mais Navantia a déjà pris des mesures en signant avec la filiale Electric Boat de Général Dynamics, un contrat d'accompagnement pour "alléger" la structure.
Dans l'environnement immédiat du Maroc, l'Espagne et l'Algérie opèrent une flotte de sous-marins depuis plusieurs générations.

mercredi 23 octobre 2013

Un premier lot de trois AW159 Wildcats bientôt livré en Algérie

C'est Air & Cosmos qui l'annonce indirectement dans son édition web. Thales Underwater Systems (TUS) aurait décroché le marché d'Agusta Westland pour l'équipement en sonar héliporté de trois AW159 Wildcats à destination de l'Algérie.
Le constructeur Européen a déjà raflé la timbale en équipant les mêmes hélicoptères pour la Marine Coréenne avec ce modèle compacte de son célèbre sonar embarqué Flash. Ce sonar a fait ses preuves sur différentes plateformes héliportées telles que : NH90, Black Hawk, Cougar et Merlin.
Les trois Wildcats seront affectés aux corvettes lourdes C28A actuellement en construction en Chine. Il est supposé que ces navires, eux aussi équipés d'une suite de lutte anti sous-marine Thales, seront le fer de lance de l'ASW des Forces Navales Algériennes qui entrent dans le club fermé des chasseurs de submersibles.
Pour accompagner le sonar héliporté, les Wildcats Algériens seront équipés, on le suppose, de torpilles MU90 déjà commandées et auront la capacité de gérer les bâtiments de surfaces légers avec les missiles LMM.
La combinaison corvettes ASW et frégates Meko représente un remodelage radical de la Marine Algérienne qui prend de l'assurance et qui sera à brève échéance capable de gérer toutes les menaces navales entre les détroits de Messine et de Gibraltar.

mardi 1 octobre 2013

L'arsenal chimique et biologique Algérien fait peur à la presse marocaine

« L’Algérie pays détenteur de stocks importants d’armes chimiques et biologiques, représentant menaces énormes pour la sécurité de la population algérienne et des pays voisins, pourrait être la prochaine sur la liste des sanctions américaines, après la Syrie. »

C’est comme ça qu’un quotidien marocain, Le Mag pour ne pas le citer, plante le décor d’un article abracadabrantesque à propos de l’armée Algérienne et du « conflit politique » qui secoue le microcosme politico-sécuritaire Algérien.
Le papier se base sur une version arabe parue dans un hebdomadaire marocain, Ma Wara Al Hadeth, qui affirme que le plus grand pays d’Afrique figurait dans une liste de pays détenteurs d’armes chimiques et biologiques et que les Etats Unis seraient en passe de mener une guerre à l’Algérie pour cette même raison. L’argument, comique, de l’hebdomadaire arabophone en question est une prétendue missive de Muammar Kadhafi, datant de 2009, dans laquelle il aurait alerté les USA sur les capacités de l’ANP en armes de destruction massives.

samedi 21 septembre 2013

La Libye et le Maroc intéressés par des Chinhooks

La région Middle-East and Africa est décidément un moteur de croissance pour l'avionneur de Seattle. 
Après l'annonce d'une probable avalanche de contrats entre Boeing et l'Armée de l'Air Algérienne, c'est avec la Libye et le Maroc que le géant de l'armement compte faire des affaires. Avec comme produit principal, sa bête de somme le Chinhook.
Ces deux pays d'Afrique du Nord, déjà possesseurs d'un certain nombre d'unités du fameux hélicoptère banane, sont en passe de passer commander 6 CH47D et 16 CH47F pour la Libye et 3 CH47D pour le Maroc, qui viendraient s'ajouter aux trois autres déjà commandés.
La Libye, à travers Agusta Westland qui détient la licence du Chinhook pour ce pays, avait déjà un programme de modernisation de sa flotte avant le renversement du régime Kadhafi en 2011. Selon certaines indiscrétions, des pilote de la Jamahiriya avaient même suivi une formation sur cet appareil en Iran à Ispahan entre 1999 et 2001.
Selon Mark Ballew, directeur Business Développement à la filiale vertical lift de Boeing, le potentiel dans la région MENA est de 170 Chinhooks pour les années à venir.

mardi 10 septembre 2013

L'armée de l'air marocaine reçoit son cinquième Canadair

Les Forces Royales de l'Air (FRA) ont reçu le début de ce mois de septembre, leur cinquième et dernier Bombardier C415.
Aperçu en transit au dessus du Nord de l'Europe fin Août, l'appareil a conclu les livraisons de l'avionneur canadien qui avaient été entamées en février 2010.
En sus des Canadairs, le Maroc utilise un Hércules C130 équipé d'un kit modulaire MAFFS pour lutter contre les incendies fréquents en période sèche dans les contreforts de l'Atlas.
Le royaume alaouite compte la flotte la plus importante de moyens aéro-terrestres de lutte contre les feux de forets en Afrique du Nord et l'arrivée de ce dernier C415 ne fera qu'augmenter ses capacités de réaction.

source: defenceweb.co.za 

dimanche 14 juillet 2013

Armement: Vers une lune de miel Russo-Marocaine?

Lorsque Moscou, qui chercher à gonfler ses exportations d'armes, rencontre Rabat, qui en a marre de vivre de l’aumône des armées américaines, françaises, belges ou espagnoles, cela donne un formidable coup d'accélérateur pour les relations militaires entre ces deux capitales.
Même si la Russie a pendant cinquante ans penché en faveur de l'Algérie, dans l'équilibre des forces en Afrique du Nord, il n'en reste pas moins que le Maroc a toujours fait "tourner" son armée avec des équipements Soviétiques ou Russes, jusqu'à équiper ses bidasses de copies d'AK47. Sans oublier que l'aviation Marocaine fut, à sa création, constituée de Mig 15 et 17.
Une centaine d'instructeurs et techniciens soviétiques s'affairaient même autour de la flotte marocaine entre 1961 et 1965.

mardi 23 avril 2013

La Libye et le Maroc s'offrent les quatre derniers Mirages F1 de l'AdA

Les Forces Royales de l'Air marocaines et la Libyan Air Forces sont en passe de récupérer les quatre derniers Mirages F1B (Bii-places) de l'Armée de l'Air Française, qui viennent juste d'êtres retirés d'Afrique. La Libye compte aussi récupérer un cinquième appareil qui se trouve actuellement stocké à la base aérienne de Châteaudun en France qui s'occupe de la déconstruction et de la récupération des pièces de rechanges sur les appareils retirés du service ou réformés.

Selon Air et Cosmos qui a donné l'information, les trois bi-places destinés au Maroc serviront à la transformation des pilotes sur Mirages F1 CH et EH au niveau de la base de Meknès.


dimanche 14 avril 2013

Le Maroc jette l'éponge dans sa course à l'armement avec l'Algérie?

Ce n'est pas du tout une affirmation mais il semble au vu des informations qui nous parviennent de France et de certains médias, que le Maroc est en passe de renoncer à la pièce maîtresse de son programme de modernisation. En effet, le webzine Maghreb Intelligence, pourtant réputé proche du Maroc, annonce dans sa dernière édition que Rabat aurait décidé de
renoncer à l'acquisition de la frégate FREMM commandée à la France et que le tapis rouge déroulé à François Hollande lors de sa visite officielle au Maroc ces derniers jours.
Selon Maghreb Intelligence "la FREMM Mohamed VI vogue entre les péripéties de construction et les restrictions budgétaires".

jeudi 12 avril 2012

Maroc: Un Hélicoptère Américain s'écrase lors d'un exercice, deux morts enregistrés.

Un V22 Osprey, appareil tilt rotor, s'est crashé aujourd'hui dans la région de Tantan aujourd'hui avec à son bord quatre US Marines. Le crash a fait deux morts et deux blessés graves a annoncé Kevin Schultz, porte-parole au Pentagon.
L'appareil faisais la liaison entre le bâtiment d'assaut amphibie USS Iwo Jima et le théâtre de l'exercice African Lion 2012, qui a lieu dans la région de Tantan au Sud-Ouest d'Agadir.
D'une durée de 10 jours cet exercice a regroupé 1000 soldats du corps expéditionnaire des Marines basé à Camp Lejeune, une division de réserve d'artillerie et 200 marins et aviateurs et 900 soldats des Forces Armées Royales. Déjà un accident de la circulation lors de l'acheminement des véhicules de combats, avait eu lieu et avait engendré des dégâts importants (photo ci dessous).







mercredi 14 décembre 2011

Top secret! La guerre froide aérienne Algéro-Marocaine

Si tout le monde ou presque se doute de l'existence d'une "guerre froide", toujours persistante, entre l'Algérie et le Maroc, très peu en connaissent le volet aérien.
De 1975 au début des années 90, une intense activité aérienne, parfois ponctuée de combats, a eu lieu sur la bande frontalière Algéro-Marocaine. Ceci sans parler des efforts anti-aériens entrepris par le Polisario, sur ses terres, contre le Maroc et qui a pratiquement décimé l'aviation Alaouite.
Par deux fois des avions portant la cocarde rouge ont essayé d'user un supposé droit de poursuite contre des éléments du Polisario en territoire Algérien, on été abattu, selon le site "ejection history" qui recense les crash (accidentels ou pas) d'avions militaires dans le monde.
L'écrivain et journaliste, spécialiste de l'aviation, Tom Cooper raconte l'histoire d'un Mirage F1 marocain qui, en 1986, se mit à poursuivre une colonne sahraoui à l'intérieur du territoire Algérien. Immédiatement détecté, il fut pris en chasse par deux Mig 21 Algériens qui le guidèrent vers la zone de couverture d'une batterie anti-aérienne. Le Mirage F1, illuminé par le radar mais volontairement épargné a du s'engager dans des manœuvres évasives, larguant au passage et en urgence, réservoirs de carburant et armement. La batterie Algérienne l'aura laissé s'épuiser jusqu'à ce que le pilote décide de fuir au Maroc.

jeudi 8 décembre 2011

Top Secret! Amgala mon amour!

S'il y a une bataille ancrée dans l'imaginaire collectif en Algérie, c'est bien celle d'Amgala. Tout le monde, ou presque, en a entendu parler. Certains la décrivent vaguement comme étant une écrasante victoire sur l'armée Marocaine par delà nos frontières et d'autres insistent sur le caractère "spécial" des forces Algériennes qui y ont participé. Aucune source officielle n'a jamais donné de détails en Algérie, aucun journal ni livre n'en parle exhaustivement. Beaucoup des acteurs de cette (ces) bataille(s) ont disparu ou s'en tiennent au minimum d'informations.
Au Maroc, contrairement à l'Algérie, beaucoup de choses ont été dites, les acteurs de l'époque se sont évertués, trente années durant, à redorer le blason terni de l'armée du roi Hassan II en racontant un "certaine" version, en niant une des batailles et en affirmant qu'il s'agissait-là d'une agression Algérienne.
Soucieux de rétablir la vérité, nous vous proposons à travers cet article une tentative de description des deux batailles d'Amgala.

jeudi 17 novembre 2011

Première au Maghreb: Une armée interdit l'usage de Facebook à ses soldats.


Selon le journal en ligne Bladi.net, une note serait parvenue à tous les services des Forces Armées Royales (FAR) interdisant officiellement l’accès aux militaires marocains, quel que soit leur rang, au réseau social américain Facebook. 


Cette interdiction, promulguée conformément aux lois martiales, prévoirait même des sanctions à l’encontre des soldats qui ne respectent pas cette décision, ajoute le site web.
Plusieurs membres des forces de l’ordre avaient créé des pages sur Facebook au cours des derniers mois pour exprimer leurs revendications matérielles et morales.
Plusieurs vidéos humoristiques avaient aussi été diffusés sur la toile.

dimanche 6 novembre 2011

Cyber-guerre: Le Maroc lance l'offensive contre l'Algérie.

Une fois n'est pas coutume, les sites internet Algériens se font attaquer par des pirates Marocains.
Aujourd'hui c'est le collectif Moroccan Kingdom Attack qui a visé un bon nombre de sites de banques, d'institutions publiques et de ministères Algériens. Selon la page Facebook de ce collectif, cette attaque correspond à l'anniversaire de la marche verte.