mercredi 12 octobre 2011

L'ambassadeur de France fait la morale aux Algériens à Serkadji : L'assassin revient toujours sur les lieux de son crime

Imaginons un instant l'ambassadeur Allemand au musée du Yed Vashem, un jambon-beurre à la main entrain de vanter la qualité du savon Bio produit par son pays au début des années quarante et en demandant pourquoi diantre, le passage à la savonnette Bio ne s'était pas opéré en ces contrées?
Inimaginable, innommable, inqualifiable, ignominieux .... d'autres horribles superlatifs vous viennent à l’esprit, c'est normal, les génocides sont rarement le motif de la fierté de ceux qui les ont ordonnés. 
Pourtant, hier, les journalistes et les quelques officiels présents à la prison de Serkadji (ex Barberousse), ont eu ce sentiment.
Explications:
L'Ambassadeur de France à Alger, M Xavier Driencourt s'était rendu à ce lieu chargé d'histoire afin de prêcher les bienfaits de l'abolition de la peine de mort.

Conduit par le directeur de la prison devant la stèle commémorative des chouhadas tombés sous le couperet de la guillotine, l'ambassadeur avouera avoir "oublié" de ramener des fleurs. 

Quid de gerbes donc, passage au livre d'or et là, chers lecteurs, le ministre plénipotentiaire hexagonalien colla à son ordre du jour en gratifiant de deux citations d'auteurs connus, le livre mis à sa disposition par le directeur. 

Citant en premier Victor Hugo il écrivit «Partout où la peine de mort existe, la barbarie domine ; partout où la peine de mort disparaît, la civilisation règne», et enchaîna en paraphrasant Albert Camus:  «Dans tout coupable, il y a une part d’innocence ; c’est la raison pour laquelle la condamnation à mort est révoltante». A ce titre, un journaliste sentant l'hôpital se moquer de la charité  lui demandera si dans ce cas le coupable était l'Algérien ou le Français, esquive de l'ambassadeur: «Je ne veux pas entrer dans des discussions de ce type. Je crois qu’il y a les faits, il y a les chiffres, il y a l’histoire. Nous reconnaissons les faits, nous reconnaissons l’histoire, nous reconnaissons votre histoire et je ne voudrais pas faire comme les autruches en mettant la tête dans le sable et ne pas reconnaître».

S'en suivra un point de presse durant lequel Xavier Driencourt s'épanchera longuement sur les vertus de l'abolition de la peine capitale, alors que l'Algérie observe un moratoire sur son exécution depuis 1993, le reste étant, pour lui, de l'histoire ancienne.

Secret Difa3 vous offre en exclusivité la possibilité d'écouter l'enregistrement sonore du point de presse.

3 commentaires:

  1. Il faut restreindre sa capacité de déplacement en Algérie voire le foutre dehors! cet individu plein de suffisance et amnésique par dessus le marché qui vient nous donner des leçons !!! on aura tout vu !

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  2. comment nos officiels ont-ils pu laisser faire ça ?
    avons-nous encore une diplomatie?
    les raisons les plus probables sont que nos dirigeants vont se faire soigner en france,envoie leurs progenitures en france etc...

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  3. je suis d'accord avec le premier anonyme je lui conseille de signer la pétition http://www.facebook.com/pages/Xavier-Driencourt-DEGAGE-%D8%A5%D8%B1%D8%AD%D9%84/214615781939216
    pour le second, je pense que nos officiels ont voulu la jouer fine en mettant l'ambassadeur devant ses responsabilité mais au final ils ont été pris au piège. j'apprécie le fait que le directeur de la prison l'ait emmené se recueillir devant la stèle c'est intélligent!

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