Les autorités militaires semblent
s’acheminer vers la réhabilitation complète des ouvrages souterrains de la base
navale Mers El Kebir (BNMEK).
En effet il est indiqué sur le
site web du Ministère de la Défense Nationale (www.mdn.dz),
dans la section appels d’offres, que la 2eme région militaire invite à la
soumission les entreprises nationales spécialisées, pour l’étude de
réhabilitation des infrastructures souterraines Mers el Kebir/2eRM.
Cette base stratégique, récupérée
par l’Algérie en 1967, n’a cessé de nourrir les fantasmes des amateurs de la
chose militaire, en grande partie à cause des tunnels creusés à même le
Murdjadjo.
La nature encastrée de l’installation,
abritée sous 200 mètres d’épaisseur de rochers, en fait une véritable place
forte et un centre de commandement opérationnel pouvant résister à une attaque
nucléaire.
Le choix de restaurer les
édifices souterrains semble répondre aux évènements que subissent les pays
arabes, et la Libye en particulier.
Peu de choses sont connues sur
les installations de BNMEK, les énormes entrées de tunnels laissent pourtant
entrevoir l’énormité des infrastructures. De visu il est possible de constater
que les embouchures permettent le passage de deux camions côte à côte ou d’un
char.
Vous saurez tout sur Mers el
Kebir
En nous basant sur des dizaines
de documents, écris et photographiques, dont quelques-uns inédits, nous avons
pu avoir une image assez complète de la partie invisible de la base.
1- Mers
el Kebir n’est pas l’île longue : en effet contrairement au mythe, il
semblerait qu’il n’y ait aucun quai ni accès sous-marin depuis la base
souterraine. Du moins dans les rares documents français disponibles. Sauf que
certains spécialistes expliquent que les grandes formes géométriques peintes
sur la montagne et sur la jetée sont des indicateurs des entrées sous-marines
pour les submersibles militaires. Ces aménagements auraient été faits après la
restitution de BNMEK, avec une aide Soviétique.
2- Mers
el Kebir est la plus grande station essence au monde : La vocation de la
base était de servir de point de support indestructible à une flotte de gabarit
mondial. Base OTAN par excellence, Mesr EL Kebir contient 9 gigantesques
réservoirs souterrains de 5000 m3 d’hydrocarbures blancs (Essence, mazout), 9
autres, encore plus grands (15 000 m3) pour les huiles et le pétrole. Des Alcoves
(Il y en a 4 en tout) servent de stock de munitions et de vivre, d’hôpital et
de casernement. Il y avait même une petite unité de fabrication de torpilles.
3- Mers
el Kebir est un monument souterrain : plusieurs étages de tunnels se
croisent, des intersections et même une signalisation automobile a du être mis
en place pour faciliter les déplacements. En tout 15 millions de tonnes de
béton ont été englouti pour la fortification des 15 Km de tunnels et des 4
alcôves.
4- Mers
el Kebir un poste de commandement sans failles : Niché dans une alcôve
haute de 25 mètres, large de 50 et longue de plusieurs centaines de mètres, le
poste de commandement opérationnel était doté de toutes les commodités, de
moyens de communication modernes pour l’époque et d’une garnison assurant la
sécurité de l’édifice. Il fut établi afin de permettre à un amiral, de
contrôler toute la partie occidentale de la méditerranée.
Sources :
- Compte-rendu
de la séance du 3 novembre 1961 de l’assemblée française.
- Magazine Top
la vue (sous-mariniers) Janvier 2004.
- Journal
officiel de la République Française du 8 novembre 1967
- L’Echo d’Oran
du 6 Avril 1953
Photos : Copyright
Gérard Villadier
très intéressante cette article
RépondreSupprimerQuant j'étais gosse (début des années 90) un copain marin de mon grand père, au court d'une soiré arrosé à raconté en ma présence, que lors du départ précipité d’Algérie, le mécanisme d'ouverture des portes sous-marine situé sous la montagne n'avait pas été détruit mais seulement piégé pour pouvoir être utilisé en prévision de leur retour.
SupprimerQui n'a jamais eu lieu, comme nous le savons tous.
Alors je reste convaincu, qu'il y a quelle que chose....
possible mon ami, tout est possible
Supprimerbonjour tout petit j'ai visité se tunnel mon père était a la côte 32 au ciment et il m'avait mis sur un camion pour le voir,c'était immense avec des bureaux ,ma sieur y était secrétaire de direction c'était dans les années58-59,l'entreprise GETMAN ,il y avait a l'époque
Supprimerune histoire que la paye des ouvriers avait disparue et que c'était un capitaine qui parti avec pour l'OAS je ne peut pas le certifier quequ'un at'il entendu parler de ce fait et du non de ce apitaine(son fils un ami d'enfance)voilà
Magnifique témoignage j'aurais aimé plus de détails
SupprimerJE MAPELLE ZAIDI SAID GRADE SERGENT CHEF A LEPOQUE 1978 VERT 1986 JETAIS NAVIGUATEUR ABORD DE LUNIT (BATTIMENT DE GUERRE) 645 VRAIMENT LA BN MEK EST UNE MERVEILLE SECRETTE DU MONDE MILLITAIRE JAI FAIS A LEPOQUE PLUS DE CINQS BELLES ANNEES DE NAVIGUTION JAI PATROUILLE TOUTE LA COTTE ALGERIENNE DE MERSA BEN MHIDI DE LA FRONTIERRE DU MARROC VERS LA BAIS DEL KALA JAI JAMMAIS VU DE PORT PARAILLE VRAIMMENT CEST SPLENDIDE EST SURTOUT SES TUNNELLE SENTANT EST SENTA CRUS MON VRAIMENT MARQUES
RépondreSupprimerj'ai fais mon service en Algérie en 66-67 mers el kébir .j'ai gardé pendant une semaine un adjudant escrocs dans l'hôpital souterrain ultra moderne de la base de kébir je peux vous dire que ce que j'ai vu n'était qu'une toute petite partie de cet immense réseau souterrain.la France a laissé des milliards en Algérie et maintenant on est fauché
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